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Predator
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08 Avr 2008, 20:31 |
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Citation: | Tchad - France
Eric Breteau : "non, je ne regrette (rien) !"
« Sur la légitimité de l’opération, le bien-fondé d’organiser cette évacuation, je n’ai aucun regret et si c’était à refaire, je le referais parce que je souhaite faire bouger la cause du Darfour », a déclaré lundi Eric Breteau, le président de l’Arche de Zoé sur France Info. Fraîchement gracié par le président tchadien Idriss Déby, l’ancien pompier s’est engagé dans une vaste opération de communication où il met en cause le conseiller politique du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. (Mardi 8 Avril - 11:21) |
http://www.afrik.com/breve12943.html |
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Predator
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Posté le:
07 Mai 2009, 09:07 |
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Citation: | Citation: | Créé le 05/05/09 - Dernière mise à jour à 19h18
Eric Breteau, président de l’association humanitaire, et sa compagne Emilie Lelouch ont été mis en examen en janvier pour "escroquerie", après les plaintes de cinq bénévoles de l’association qui estiment avoir été abusés par les responsables de l'Arche de Zoé, a-t-on appris mardi.
Le président de l'Arche de Zoé, Eric Breteau, et sa compagne Emilie Lelouch, ont été mis en examen en janvier pour "escroquerie", a-t-on appris mardi. Ces poursuites sont consécutives aux plaintes de cinq bénévoles ayant participé à l’opération humanitaire d’octobre 2007 - un médecin, trois infirmiers et un pompier - qui estiment avoir été trompés par l'association.
Eric Breteau et Emilie Lelouch avaient déjà été mis en examen début 2008 pour "aide au séjour irrégulier de mineurs étranger en France", "escroquerie" et "exercice illégal de l'activité d'intermédiaire en vue d'adoption". La plainte émanait cette fois des familles d’accueil potentielles en France, qui avaient été sollicitées par l'association pour verser une contribution financière d'au moins 1.400 euros pour financer l'opération.
Les cinq nouveaux plaignants étaient revenus en France peu de temps avant que six membres de l'association ne soient arrêtés au Tchad en octobre 2007, alors qu'ils s'apprêtaient à exfiltrer 103 enfants vers la France. Ils estiment avoir été abusés par les responsables de l'association, qui leur avaient soutenu que l’opération humanitaire était légale, alors qu’elle n'avait pas l'aval des autorités tchadiennes.
"Ils ont vécu l'enfer à leur retour en France, l'opprobre dans leur milieu professionnel, le harcèlement de la presse, avance l’avocat des cinq nouveaux plaignants. Certains ont fait des dépressions, ont arrêté de travailler. Difficile quand on a consacré sa vie à aider les autres."
Commentaires:
Anonyme - le 06/05/09 à 23:38
Ah bon, les membres de l'opération étaient partis à l'insu de leur plein gré ??? De qui se moquent'on ???
Anonyme - le 05/05/09 à 21:40
Ah bon, pourquoi ils se sont pas rendu compte qu'ils prenaient n'importe qui comme traducteurs, ce qui donnait tous les risques de prendr...
Anonyme - le 05/05/09 à 19:58
Que ces deux là croupissent le plus longtemps possible en prison, ils sont graves.
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Dr House
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Posté le:
08 Oct 2009, 22:40 |
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Salut
Voilà c'es fini
Citation: | Fin de l'enquête française sur l'Arche de Zoé
AP | 07.10.2009 | 13:46
L'information judiciaire sur l'Arche de Zoé, cette association qui avait tenté d'emmener en France 103 enfants tchadiens présentés comme des orphelins du Darfour, a été clôturée et le dossier a été transmis le 23 septembre au parquet pour qu'il prenne ses réquisitions écrites, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Quatre des six membres de l'Arche de Zoé ont été mis en examen dans le cadre de cette enquête ouverte en octobre 2007 par le parquet de Paris pour "exercice illicite d'intermédiaire en vue de l'adoption ou d'un placement d'un enfant" puis élargie à des faits d'"escroquerie" et d'"aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France".
Il s'agit du président de l'ONG Eric Breteau, de sa compagne Emilie Lelouch, du médecin Philippe Van Winkelberg et du logisticien Alain Péligat. L'infirmière Nadia Mérimi et le pompier Dominique Aubry ont été entendus comme témoins assistés.
Les six Français avaient été arrêtés le 25 octobre 2007 à Abéché, dans l'est du Tchad, alors qu'ils s'apprêtaient à faire embarquer dans un avion pour la France 103 enfants âgés d'un à dix ans, présentés à tort comme des orphelins du Darfour.
Ils avaient été condamnés le 26 décembre suivant par la cour criminelle à N'Djamena à huit ans de travaux forcés et une amende de plus de quatre milliards de francs CFA (plus de six millions d'euros) de dommages et intérêts aux familles des enfants. Cette somme reste toujours due, l'Etat français ayant refusé de se substituer aux six condamnés.
Rapatriés en France le 28 décembre 2007 en vertu de l'accord d'entraide judiciaire liant les deux pays et incarcérés à Fresnes (Val-de-Marne), ils ont vu leur peine adaptée par la justice française, le 28 janvier 2008 en huit ans d'emprisonnement simple.
Mais il avait fallu attendre une grâce du président tchadien Idriss Déby le 31 mars 2008 pour que les six condamnés retrouvent la liberté en France. Tous ont toujours nié les faits qui leur sont reprochés, assurant avoir agi de bonne foi.
Il appartient désormais au parquet de Paris de prendre ses réquisitions écrites avant de retourner le dossier aux juges d'instruction qui décideront ou non d'un renvoi des quatre mis en examen devant le tribunal correctionnel. AP |
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_________________ "Je ne savais pas qu'il était possible pour une femme d'être anormalement irritable". |
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