Forum Pompier : le forum dédié au métier de sapeur-pompier

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Habitué Sexe: Inscrit le: 13 Mar 2006 Messages: 131

Bonsoir ,

SPP depuis quelques années ,une question me taraude :
22000 SPP en 1990 et 4 ou 5 postulants pour un poste.
37 000 SPP en 2008 et quasiment une centaine de postulants pour un poste.
Question: appel d'air? Effet de conjoncture ? Naissance de vocations?
(j'ai ma petite idée ,je la garde pour la fin....) a vous de jouer , see you later.

Une bonne planque pour certains mdr!!! GRRRR!!!!!

Sean

Une vocation pourrait naitre comme ca d'une année sur l'autre pour autant de personnes ?!?

sincèrement j'ai du mal à y croire...

Référent TEXTES Sexe: Inscrit le: 14 Sep 2006 Messages: 2926

Salut,

A mon avis, depuis 1996 voila ce qui peut être une piste :

- travailler 1 jour sur 4 ;
- création des IR, IS, IAT, IHTS, IFTS...,
- évolution de carrière sans avoir de concours à passer,

tout ça avec la sécurité de l'emploi et un traitement inégalable avec un diplome de niveau V.

De plus, je ne sens pas une motivation ni une implication supérieure à celle de nos prédécesseurs pour la beauté de la proffession.

voila mon hypothèse.

a+

A peu près d'accord avec les propos de seneque...

"Et puis l'uniforme pour les gonzesses c'est bien mec sisi...en plus travailler 8 jours par mois c'est le top...le reste tu fait rien!!"
C'est le genre de propos qui m'irrite un peu ca mais ca reflete pas mal une certaine réalité...

Je ne crois pas en la vocation pour la plupart des nouveaux SPP. Alors oui, il y a les avantages précités et il y a aussi le fait que pour beaucoup, SPV c'est trop contraignant et pourtant ils aiment ça donc ils optent pour une carrière au lieu d'une activité extra pro : c'est moins contraignant et ça paie mieux !

M'enfin, que tous les spp du forum ne se sentent pas visé, ce n'est que mon avis sur une majorité, pas sur tous .....

Depuis le passage au 35 heures les syndicats ont mis la pression au PCASDIS pour embauché plus de SPP.

Ca permettait de combler les départs en retraite et les postes manquant, entre temps je ne sais pas se qu'il s'est passé les concours ont été ouvert mais pas tout les post fournis.

Les budgets explosant dans les SDIS certain souhaite que la masse salariale ne dépasse pas 50% de budget .

Donc beacoup de reçu collé de nos jours .

ça fait plaisir de vous lire, dès fois on se sent extra-terrestre quand on tient un tel langage...
(sans animosité aucune, en plus, juste que certains aient l'honnêteté de le reconnaitre...)

je pense aussi que trop de jeunes veulent être pompiers (comme avant, sans doute) mais ne se sentent pas interessés, hélas, par le volontariat, trop de contraintes, pas assez de reconnaissance, ils ne voient que la voie pro comme voie royale, au mieux le volontariat est un tremplin.

dommage pour la sécurité en dehors de villes...

Alex

et dommage aussi pour l'esprit pompier qui tend à disparaître du fait des éléments cités smile_coolman

seneque a écrit:

Salut,

A mon avis, depuis 1996 voila ce qui peut être une piste :

- travailler 1 jour sur 4 ;
- création des IR, IS, IAT, IHTS, IFTS...,
- évolution de carrière sans avoir de concours à passer,

tout ça avec la sécurité de l'emploi et un traitement inégalable avec un diplome de niveau V.

De plus, je ne sens pas une motivation ni une implication supérieure à celle de nos prédécesseurs pour la beauté de la proffession.

voila mon hypothèse.

a+

Je suis assez d'accord avec le début; même si ça peut paraitre réducteur.

En fait, j'ai l'impression que ces paramètres ne jouent pas dans la vocation à devenir SP, mais une fois dans le système (ou une fois connus), ils deviennent très (trop?) importants...

Pour la fin, est-ce justement une dérive qui ne leur est pas spécialement imputable, mais une modification de fond, aidée peut-être par les anciens (qui leur prêche la "bonne parole"?)

Et puis je pense aussi que ce manque de motivation est peut-être du à la déconvenue parfois sévère entre ce qu'ils attendaient du métier (sauver, aider, un peu de gloire, un peu d'héroisme au quotidien, etc) et la réalité du terrain.

Réalité du terrain (assistanat des urbains empotés, violence, avec les insultes et/ou les cailloux, cas soc qui te crachent dessus, gériatrie à gogo, un feu de papiers journaux de temps en temps, bref, les joies de l'urbain où oeuvrent la majorité des pros) qui est bien loin de l'imagerie populaire qui entoure le SP, notamment pro (je n'aborderai pas l'imagerie populaire du SPV de campagne smile_dort

), et donc de l'image qu'ils pouvaient s'être pré-conçue sur leur futur métier.

Alex, 8 ans d'urbain, beurk

on pourrait aussi évoquer les épreuves de sport qui ont considérablement évoluées.

Le salaire : avant, tu commençais à 6000 FF par mois, quelques dizaines de francs au-dessus du smic, maintenant, tu commences à plusieurs centaines d'euros au-dessus du smic + avantages en nature.

Le tout pour un temps de travail qui a considérablement évolué, et une sollicitatoin opérationnelle qui a elle aussi évoluée, pour les HDR essentiellement.

Moi j'ai une petite idée pour cet engouement si rapide car le condition de travail pour les pro on considérablement évolué il me semble car avant un pro passé beaucoup de temps a la caserne (et pas juste 1 journé sur 3)on sollicité beaucoup plus le pompier pro alors que aujourd'huit le pompier pro a un repos obligatoire après sa garde on l'oblige meme a rester a la maison et dans le meme temps on en demande plus au volontaire et moi étant volontaire il est très dur d'allié boulot vie privée et pompier se qui je pense pousse les jeunes pompiers volontaire a passer le concour pro pour "etre tranquil" en faisant se qu'il aime
Je le voit dans mon centre de secour la plupart des jeunes sont passé pro et donc sont parti de mon CS volontaire
donc pour conclure je pense que la paye est très interrescante et le boulot moin contraignante qu'avant se qui pour moi pousse des volontaire moin motivée qu'avant a ëtre pro
Pour mon exemple moi sa me tente parfois de le passer mais mon boulot me plait donc je reste volontaire mais qui c je tenterai peu etre le concour

GI a écrit:

Le salaire : avant, tu commençais à 6000 FF par mois, quelques dizaines de francs au-dessus du smic, maintenant, tu commences à plusieurs centaines d'euros au-dessus du smic + avantages en nature.

On ne peut pas comparer le salaire d'avant et de maintenant comme sa. En réalité le salaire des SPP a augmenter moin vite que le salaire moyen ( au vue de la croissance des prix a la consommation; de la croissance économique etc..)
Moi je pense que le métier de pompier est de plus en plus reconnu au vue de la population et les conditions de travail on beaucoup évolue. C'est peut être du a une demande en SPP plus importante, en parti pour une meilleur securité civil.

Pour vous répondre avant 1990 on ne comptabilisait que les SPP et non les "permanents" qui eux étaient employés communaux détaché au centre de secours (bien sur sans concours...) en réalité l'augmentation n'est pas fulgurante car le nombre exact n’avait jamais vraiment pu être comptabilisé
De plus le temps de travail passage de 107 a (en moyenne) 95 gardes n'est pas vraiment un facteur de motivation.
Ce n'est que l’argumentaire de certaines personnes frustrées qui voient que le bon coté des choses. Jalousie quand tu nous tiens…
Car ici nous parlons que des pompiers.. Pas des officiers qui eux font réellement 35h00 avec parfois 1000 euros par mois d’IFTS, voiture de fonction, téléphone, logement, soir et week end avec bobonne…
Concernant le salaire de base pour un sapeur qui s’élève à 981 euro soit 3 euro de moins que le smic qui bien sur est agrémenté par des primes qui ne sont comptabilisé dans le calcul de la retraite (sauf bien sur la prime de feu) Car tout le monde a besoin de vivre de nourrir ses enfants quel profession donne 600 heurs gratuites a son employeur ?
Tout ceux qui sont SPV et qui critiques les pros comptent jusqu’aux derniers centimes les vacs qu’ils ont touché et combien d’entre eux réclament une augmentation dans leur travail ?

Et puis il y a une chose qu’il ne faut pas négliger dans les années 1990 personne ne voulait être fonctionnaire mais aujourd’hui les mentalités ont évoluée tout simplement a cause des délocalisations donc de nos jours même avec des diplômes et compétence on n’est pas sur de conserver son travail.
De plus la population augmenté, la médiatisation aussi et surtout il a fallut embaucher car certaines communes n’avaient pas le seuil minimum de SPP.
Donc pour ma part tous vos arguments ne sont pas valable , je pense que la motivation est la même aujourd’hui qu’il y a 20 ans sauf qu’a une certaine époque on était obligé de passer par la case service militaire. Alors oui il y a un problème générationnel entre l’avant et l’après armé mais je ne crois pas qu’il faille mettre cela sur le dos de la motivation et encore moins sur le temps de travail.

Il est étonnant de constater que la réponse à des soi-disants préjugés se base essentiellement sur des préjugés tout aussi grossiers...

La frustration, ce vieux bouclier qu'on sort si besoin, revient systématiquement dans tes posts dès qu'on aborde le sujet SPP.

Je trouve un peu malvenu de quelqu'un qui a l'emploi à vie de venir mettre les délocalisations sur le tapis, car elles sont un problème un peu plus complexe que ça.

60% des jeunes se verraient bien fonctionnaires (sondage 2006, ça vaut ce que ça vaut mais bon...), c'est peut-être pour d'autres raisons moins avouables que la peur des délocalisations...

(et ça en dit long sur la mentalité des jeunes qui arrivent sur le marché smile_aie

)

Si le job d'officier plait tant, pourquoi ne pas aller faire des cours du soir pour le devenir?

Alex, SPV qui ne compte pas ses vacs et qui n'a aucune envie de devenir SPP, connait assez l'urbain pour ça, mince alors... Wink