Damien22
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Localisation: CIS Côte d'Emeraude (22)
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Posté le:
14 Oct 2008, 09:22 |
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Un article du Ouest-France d'aujourd'hui, sur le CTA - CODIS 22. Un p'tit clin d'oeil à mes anciens collègues...
Les opérateurs du 18 gagnent à être connus
On connaît les pompiers, sauveteurs visibles et appréciés. Beaucoup moins les hommes et les femmes qui répondent jour et nuit au 18 ou au 112.
« Vite, vite, des secours ! » Combien de fois ont-ils entendu cet appel paniqué de témoins d'un accident ? Marie-Caroline Gouriou et ses collègues sont les voix du 18 et du 112. Les premiers maillons de la chaîne.
Calmes et attentifs, ils posent des questions précises, vont tout de suite à l'essentiel : « Où êtes-vous Monsieur ? Que se passe-t-il ? » Les opérateurs du traitement de l'alerte analysent la situation et déclenchent les moyens les plus adéquats en moins d'une minute.
« Le témoin est nos yeux sur place », observe Marie-Caroline Gouriou. En poursuivant l'échange, elle a rempli une fiche reçue immédiatement par les pompiers qu'elle a envoyés sur le lieu de l'événement. Constamment reliée avec eux dans l'ambulance ou le camion partant au feu, elle continue de les informer sur la situation.
« Tous les jours,on vit avec des morts »
24 opérateurs, basés au Service départemental d'incendie et de secours à Saint-Brieuc, se relaient 24 heures sur 24. Ils sont en moyenne trois ou quatre, aidés d'un chef de salle, pour recevoir 300 à 600 appels par jour, parfois une vingtaine en même temps. Leur journée commence à 7 h ou à 19 h, elle dure douze heures.
Ces hommes et ces femmes font face continuellement à la détresse. Comment résistent-ils au stress ? « On vit avec des morts quotidiennement. Dans une situation dramatique, on doit prendre du recul, tout en étant proche de la personne qui appelle », note Marie-Caroline Gouriou.
Ce métier mal connu nécessite une grande maîtrise. « Les opérateurs reçoivent une formation, à partir de situations de détresse simulées par des comédiens au téléphone, explique Philippe Le Cuziat, responsable du service. Un appel douloureux ou une fin tragique peuvent être mal vécus. Un psychiatre et des médecins pompiers volontaires peuvent les aider s'ils le jugent nécessaire ».
Pratique. Police, gendarmerie, sapeurs pompiers, préfecture, associations de sécurité civile... Dimanche 19 octobre, 115 personnes représentant l'ensemble des acteurs de la sécurité du département présentent leurs activités, au port du Légué à Saint-Brieuc. Entrée libre.
Ouest-France
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Dernière édition par Damien22 le 14 Oct 2008, 15:46; édité 2 fois |
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