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18 Oct 2009, 06:53 |
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Les deux appareils gisent à 400 m de distance l'un de l'autre, dans un champ. Photo : AFP
Deux avions de tourisme se sont heurtés en vol samedi à Beaugeay (Charente-Maritime), faisant quatre morts, et un ULM s'est écrasé quelques heures plus tard à Yves, une commune située vingt km plus au nord, faisant deux blessés graves, a-t-on appris auprès des pompiers.
"Il s'agit d'une coïncidence tragique", a indiqué le ministre des Transports, Dominique Bussereau.
Le premier accident, qui a eu lieu vers 10H50 à Beaugeay, a fait quatre victimes. "La femme qui pilotait l'un des deux avions, l'autre pilote ainsi que ses deux passagers", a expliqué la directrice de cabinet de la préfecture de la Charente-Maritime, Eléonore Lacroix.
Une élève-pilote de 20 ans
La pilote était une jeune femme de 20 ans, élève de l'aérodrome Rochefort-Saint-Agnant, situé à environ 5 km de Beaugeay, qui était guidée par un instructeur au sol, a affirmé Mme Lacroix.
Les trois occupants de l'autre appareil en provenance de Cognac sont également décédés, selon la directrice de cabinet, qui ne connaissait ni leur identité ni leur âge. Les deux appareils, un Robin et un appareil fabriqué par les pilotes étaient en excellent état, a souligné le ministre.
Les pilotes d'un ULM brûlés
Vers 15H30, un ULM autogire, qui avait également décollé de l'aéroport de Rochefort-Saint-Agnant, s'est écrasé sur la commune d'Yves, faisant deux blessés graves, ont indiqué les pompiers de la Charente-Maritime.
Gravement brûlés, ils ont rapidement été évacués vers les hôpitaux de Bordeaux et Poitiers.
Quelques heures plus tôt, M. Bussereau, qui s'était rendu sur les lieux de la collision des deux avions, avait déclaré que c'était "l'accident le plus stupide que l'on puisse voir car le ciel était dégagé" mais qu'il était "trop tôt pour savoir ce qui s'est passé".
M. Bussereau a demandé une enquête au Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) et confié une enquête judiciaire à la gendarmerie des transports aériens de Mérignac (Gironde).
Transpondeurs obligatoires
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'appareil en provenance de Cognac était en relation avec une tour de contrôle alors que le second avion, qui effectuait des tours autour de l'aérodrome de Rochefort, n'avait pas branché son équipement transpondeur, comme le règlement l'y autorise.
"J'ai demandé à la direction générale de l'aviation civile de rendre obligatoire partout en France l'utilisation d'un transpondeur pour annoncer un vol", a affirmé M. Bussereau.
"Jusqu'à présent, leur utilisation n'est obligatoire que dans les aéroports à forte densité de trafic", a-t-il précisé.
Les débris des deux avions sont à environ 400 mètres l'un de l'autre, dans un champ de Beaugeay, selon Mme Lacroix.
Source Ouest france. |
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