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Invité

Face à l'explosion des appels aux 15, 17 et 18, la préfecture de police de Paris lance une campagne de responsabilisation des Franciliens. Visite d'un centre d'appel de police secours.

Une mère appelle car son fils refuse catégoriquement d'entrer dans l'appartement familial. Une autre pour faire constater que les fruits et légumes de son supermarché ne sont pas frais... Les exemples d'abus au centre d'appel de police secours ne manquent pas. La préfecture de police de Paris a décidé d'y mettre un terme via une campagne d'information "Les premiers secours ce n'est pas pour jouer".

C'est dans un sous-sol éclairé aux néons que, 24 heures sur 24, cinq agents de police secours (six en période de pointe) répondent aux appels des Franciliens en détresse. Sur les 300 000 appels reçus par an, seuls 40% concernent véritablement une situation d'urgence. Les 60% restants relèvent davantage de demandes de renseignements et d'erreurs d'aiguillage.

"Les gens appellent souvent le 17 alors qu'ils devraient composer le 15 ou 18. Parfois ils appellent même les trois pour être sûrs d'avoir quelqu'un au bout du fil!", explique Fabien Kubiak, chef adjoint de l'unité d'appel de Police Secours. Flemmardise, rapidité de la réponse... Par facilité, les gens préfèrent encore décrocher leur téléphone plutôt que de chercher sur Internet ou à l'aide du bon vieux bottin le numéro de la pharmacie de garde ou celui du commissariat le plus proche.

"Eduquer" les Franciliens

Une situation que cherche à endiguer la préfecture de police. L'objectif de la campagne est avant tout de responsabiliser les gens, voire de les "éduquer", explique un agent. "Appeler le 17 alors qu'on n'est pas en situation d'urgence c'est mettre quelqu'un d'autre en attente, et donc potentiellement en danger", avertit-il.

La tendance est à la hausse du nombre d'appelants (+ 34 000 appels environ entre 2006 et 2007) alors que les appels se soldant par une intervention d'urgence restent constants. Cet écart, la préfecture de police l'explique entre autres par la gratuité du service. "Si l'appel au 17 était payant, les gens feraient probablement plus attention au motif de leur appel avant de décrocher leur combiné", concède un agent. Mais aussi par un recul de la solidarité qui encourage les gens à appeler à l'aide au moindre bruit suspect. L'omniprésence du thème de l'insécurité dans les médias et les discours politiques conforterait également les gens dans leur sentiment de danger, explique un commissaire.

SOURCE

La mode est aux affiches:

Au moins au USA tu fait le 911 et on t'envois se dont tu as besoin
Peut être une solution ?

A savoir que le probleme est Européen, faut se rappelé la campagne des pompiers Suisses "118 Project"

http://www.ville-ge.ch/geneve/sis/118Project/118Project.html

Clem42 a écrit:

Au moins au USA tu fait le 911 et on t'envois se dont tu as besoin
]

ben en france aussi quand tu fais le 112...

Passionné accro Inscrit le: 16 Mai 2009 Messages: 1116

spv68 a écrit:

Clem42 a écrit:

Au moins au USA tu fait le 911 et on t'envois se dont tu as besoin
]

ben en france aussi quand tu fais le 112...

nan pas vraiment Big_sourire

spv68 a écrit:

Clem42 a écrit:

Au moins au USA tu fait le 911 et on t'envois se dont tu as besoin
]

ben en france aussi quand tu fais le 112...

C'est dans l'imaginaire du peuple Français sa lol
Sa marche pas en réalité ^^

Clem42 a écrit:

Au moins au USA tu fait le 911 et on t'envois se dont tu as besoin
Peut être une solution ?

Est-ce une solution?
N'est-ce pas, justement, la base du problème?

J'ai mal aux dents -> hop VSAV
Je fais caca mou depuis 3 jours -> hop VSAV
(et bien sûr ils appellent à 2h du mat, hein, sinon c'est pas marrant)

Ma casserole s'est renversée dans la cuisine -> hop VTU
Mon voisin fait bruler 3 feuilles dans son jardin mais comme je l'aime pas je vais le faire ch*er -> hop FPT

Ca va bien 5 min ces imbécilités

Est-ce une campagne d'affichage qui changera vraiment la donne?
ça peut aider, mais perso je reste un partisan de la facturation des abus
dès qu'on touche au portefeuille... y'a bien que ça qui marche

Qu'on instaure un délit de "non-sortage des doigts du c*l"

brembored a écrit:

ça peut aider, mais perso je reste un partisan de la facturation des abus
dès qu'on touche au portefeuille... y'a bien que ça qui marche

Pas mieux. Sauf qu'ils ne seraient jamais solvables... smile_uuh

Je sais bien...

M'enfin pour des clopes ou du pif, hein...
Enfin tu connais l'histoire...

Donc je suis contre aussi l'insolvabilité "totale", je serais pour une participation, certes réduite pour les "insolvables", mais qu'ils payent aussi

Bizarrement, je suis convaincu que leurs appels à 2h du mat' pour un mal de ventre depuis 48h s'estomperaient...

brembored a écrit:

Clem42 a écrit:

Au moins au USA tu fait le 911 et on t'envois se dont tu as besoin
Peut être une solution ?

Est-ce une solution?
N'est-ce pas, justement, la base du problème?

J'ai mal aux dents -> hop VSAV
Je fais caca mou depuis 3 jours -> hop VSAV
(et bien sûr ils appellent à 2h du mat, hein, sinon c'est pas marrant)

Ma casserole s'est renversée dans la cuisine -> hop VTU
Mon voisin fait bruler 3 feuilles dans son jardin mais comme je l'aime pas je vais le faire ch*er -> hop FPT

Ca va bien 5 min ces imbécilités

Est-ce une campagne d'affichage qui changera vraiment la donne?
ça peut aider, mais perso je reste un partisan de la facturation des abus
dès qu'on touche au portefeuille... y'a bien que ça qui marche

Qu'on instaure un délit de "non-sortage des doigts du c*l"

brembo a encore une fois tout a fait raison... smile_top

le 911 des usa est encore pire que chez nous

quand tu vois dans new york, qu'un mec appelle le 911 pour une personne tombée dans un escalator du métro..

on envoi direct 1 ENGINE ( FTP) et 1 LADDER ( EPA) pour le motif que c'est dans le métro, qui une fois présentés glandent au cul du camion en attendant l'ambulance qu'ils rappellent...

le 911 c'est pas comme chez nous les departs, on envoi le nombre d'engin en fonction du lieu, donc par exemple sur l'inter cité plus haute, les sp partent dans le métro, mais ne savent pas pourquoi.. donc ari et tout le bordel..

pas vraiment sur que ce soit la meilleure des solutions... mais alors pas du tout..

le probleme sur paris et sa banlieue a toujours eté le meme, et le sera a mon avis encore longtemps : les gens appelent les secours pour tout et n'importe quoi.. de la meme maniere qu'ils vont aux urgences des hosto pour n'importe quoi aussi..

Wink

Salut,

Quand nos autoritées stoperons le politiquement correct, tout ira mieux...

Sur le principe, je suis aussi pour la facturation des appels abusifs, mais il suffira qu'un gars qui fait sa (vraie) douleur tho y passe, et que sa famille dise qu'ils n'ont pas osé appeler de peur de payer, et on en entendra parler un moment...

Sinon, reste la solution d'augmenter un peu les effectifs dans les CTA et autres centres 17, et de mieux filtrer les appels, et donc de ne pas envoyer de VSAV pour des cacas mous, mais au pire un SOS médecin ou de conseiller d'aller voir son doc... Mais pour ça, il faut que les opérateurs soient un minimum protégés juridiquement, sinon, ils ne prendront aucun risque et enverront des moyens juste pour se couvrir, comme c'est le cas actuellement.

Néanmoins la campagne d'information est plusqu'un bienfait.
Car nous sommes partie intégrante du système, il est donc pour nous impensable de ne pas connaitre les numéros d'urgence et de ne pas savoir à quoi il correspondent.

Et quand on interroge un peu les gens, on se rend compte que certains ne savent pas quel sont les numéros de qui et qui, et quel numéros correspond à quel interventions.

Je dirais qu'avant de vouloir faire payer on devrait éduquer ( à coups de cravache??) les gens. Parce que on ne peut pas dire que par rapport à nombre d'autres pays nous soyons en pointe en matière de communication sur les secours et le système.
Eduquer et ceux dés le plus jeunes age.

Je vais emettre une hypothese. Mais il semble qu'a l'heure actuelle les abus sont plus le fait des citadins que les ruraux. Certe il y a un phénoméne de solidarité qui joue encore, mais peut être aussi, une imbrication plus forte entre la vie du centre de secours local et sa population. Les gens connaissent mieux leurs pompiers, connaissent mieux les missions de ceux-ci et donc évitent certains appels injustifiés.

On ne peut pas toujours en vouloir au gens de s'adresser à un service de secours si celui-ci ne communique pas sur ses compétence. La est un erreur de la part du système.

Ensuite, comme le dit beaucoup de monde beaucoup de solutions notamment sanitaire ne demanderait pas l'intervention des secours mais d'un medecin du style sos méd... et la serait une carte à jouer, éduquer les gens à ne pas avoir recours aux urgences systématiquement. et peut être adapter le système de sos médecin. ( un numéros vert ou indigo, rémunération + élévé, stage pour les jeunes médecin, rendre le poste attractif...).
Redonner aussi au médecin généraliste certaines compétence ( quand j'entend que des méd généraliste ne peuvent plus suturer...).

je sais pas si le principe du 911 émit par clem 42, n'est pas seulement d'avoir un numéros unique pour les 3 services. ( 18,15 et 17). Cela évitera les confusions et doubles appels. On n'est pas obliger de fonctionner comme le 911 américains,( vancilli, je connaissais pas le principe merci pour l'info).
Cela fera peut être aussi des économie d'échelles au niveau matériel.
Et puis si il y a des cas d'abus sa sert toujours d'avoir la police dans la salle...
"Allo le 112 je téléphone pour ..... (vous emmerder)." Ne quitter pas monsieur on vous envoye la police....."

Le problème urbain est aussi la solitude.

En rural, on connait son voisin, on appelle son frangin, son cousin, le copain, etc
On se débrouille.

En ville... quand on est seul... on fait le 18...
Pour des choses somme toute similaires...

brembored tu as tout a fait raison