Forum Pompier : le forum dédié au métier de sapeur-pompier

Vous ne pouvez pas participer car vous n'êtes pas inscrit : inscription gratuite !

Source: Est Répibllicain

Daniel Masini était détenu depuis plusieurs années à la prison de Saint-Mihiel et avant sa libération prévue dans trois mois, il profitait d’une permission de quelques jours avec sa famille. « Ils sont originaires de la région de Longuyon mais les parents de M. Masini viennent au camping de Consenvoye régulièrement depuis cinquante ans », raconte André Dormois, maire de la commune.

Daniel Masini, 50 ans, et ses enfants âgés de 19 et 20 ans, s’étaient quelque peu éloignés du camping pour aller se baigner dans la Meuse sauvage à quelques mètres du canal. À cet endroit, comme partout dans le fleuve qui traverse le département, la baignade est interdite « car dangereuse », rappelait hier sur place le personnel de VNF.

Il était environ 16h quand le drame s’est produit. Daniel Masini est apparemment monté sur le déversoir et plus précisément sur le radier, cette partie en pente rendue très glissante par l’accumulation de végétation. L’homme a perdu l’équilibre et est tombé à l’eau. « Il a coulé », racontait hier son fils. Ne le voyant pas remonter à la surface, les deux enfants de Daniel Masini ont alerté par leurs cris les occupants du camping. Des hommes et des femmes ont alors accouru avec des canots pour tenter de retrouver Daniel Masini, en vain.

Sa fille a rapidement prévenu les secours. Les pompiers de Consenvoye étaient les premiers sur place. Trois gendarmes venus de Dun-sur-Meuse étaient également présents. Les pompiers ont été rapidement rejoints par une équipe de Verdun sous le commandement du lieutenant Fortier. Trois plongeurs ont réussi à localiser le corps de Daniel Masini qui se trouvait au fond de l’eau. Après l’avoir remonté à la surface, les pompiers, aidés plus tard par le SAMU, ont essayé de réanimer l’homme pendant près d’une heure.

Le décès de Daniel Masini a été déclaré aux alentours de 18 h 15. Son corps a été transporté par les pompes funèbres jusqu’à l’hôpital de Verdun.

Léa BOSCHIERO