Forum Pompier : le forum dédié au métier de sapeur-pompier

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Posté le: 01 Oct 2010, 06:56

Le temps a dû lui sembler très long. Dix minutes de trop, seul, dans l’obscurité, gisant sur une voie ferrée, victime de multiples fractures et lésions internes.Ce pompier sous-officier venait de subir une chute de dix mètres, depuis l’autoroute A 33 où il était mobilisé sur une intervention.
Mercredi soir, vers 22 h 15, une voiture avait en effet embouti la glissière centrale de l’autoroute, peu après la sortie Saint-Nicolas-de-Port, dans le sens Nancy Lunéville. Accident sans gravité.Les secours détachés sur place étaient notamment constitués d’un véhicule de protection routière (VPR), qui stationne en amont de l’accident, équipé d’avertisseurs lumineux. Cela pour protéger les secouristes aussi bien que les automobilistes.

Après quoi, l’occupant du VPR, en l’occurrence un adjudant de la caserne de Gentilly, est censé rejoindre la scène du drame pour prendre ses ordres de mission. Selon les consignes, il remonte donc la voie sur le terre-plein central, à l’abri, croit-il, des deux glissières protectrices. Une procédure classique.

Mais ce qui n’était pas écrit dans le scénario, c’est que contrairement à la chaussée réservée au trafic, qui repose sur un solide ouvrage d’art, le terre-plein central, lui, ne repose que… sur du vide. Au-dessus d’une voie ferrée qu’enjambe l’autoroute à ce niveau-là.

Or les plaques (d’asphalte ? de béton ?) sont dans un tel état d’usure, qu’on peut en apercevoir les jours au travers. Les tiges de fer sont mises à nu et les fissures s’offrent en spectacle.

De nuit, en revanche, le pompier n’a pu détecter le danger. Une dalle a soudain cédé sous son poids, l’entraînant 10 mètres plus bas sur des rails. L’équivalent de trois étages.

Mais personne n’a été témoin du drame nocturne. Et c’est seulement dix minutes plus tard qu’un de ses collègues, repérant une lampe torche allumée et abandonnée au bord de la cavité, a immédiatement donné l’alerte. Un gros dispositif a aussitôt été engagé, soit une vingtaine de pompiers au total sous la houlette du commandant Stéphane Imbert. Un médecin du SMUR est arrivé en renfort.

A Toul, un accident similaire a pu être évité de justesse

Faute d’accès, les hommes ont dû faire remonter leur collègue, toujours conscient, à flanc de talus. Trois quarts d’heure après sa chute, le malheureux sapeur a pu être évacué vers l’hôpital central.

Hier matin, la nouvelle a créé un émoi considérable dans tout le corps des sapeurs pompiers meurthe-et-mosellans atterrés par la nature de l’accident.

Le colonel Jean-Philippe Vennin, directeur départemental, a demandé immédiatement d’alerter toutes les troupes sur ce nouveau danger. Il y a peu, un accident similaire avait été évité de peu à la sortie de Toul, toujours de nuit mais sur la A 31 cette fois : sur ce viaduc, pas de terre-plein central, même pourri, simplement le néant entre deux glissières, à 40 m de hauteur…

Lysiane GANOUSSE

source :lest republicain

On est vraiment pas en sécurité

Posté le: 01 Oct 2010, 09:22

N'oublions jamais: Le danger est partout et plus particulièrement là ou on ne s'y attend pas (ou moins..). Un maître mot: PRUDENCE et MEFIANCE partout et tout le temps!

Posté le: 03 Oct 2010, 16:46

des nouvelles du pompier blessé

Posté le: 03 Oct 2010, 18:05

Citation:

l’occupant du VPR, en l’occurrence un adjudant de la caserne de Gentilly, est censé rejoindre la scène du drame pour prendre ses ordres de mission. Selon les consignes, il remonte donc la voie sur le terre-plein central,

Une consigne qui m'interpelle !
Ce déplassé sur le terre plein centrale ne me parrait pas le plus sécurisant , par contre prendre ses ordres via le canal tactique de la trans , c'est mieux .
C'est comme ça que l'on bosse dans le 57 et chez vous ?

Posté le: 03 Oct 2010, 18:44

encore faut-il qu'il y ait un canal tactique qui soit mis en place,si c'est un accident mineur il y en avait peut etre pas l'utilité

Passionné Inscrit le: 11 Jan 2010 Messages: 407

Quand tu passes ton message d'arrivée tu peux tout aussi bien demander à ce que le COS soit contacté non?

Posté le: 03 Oct 2010, 19:03

potpot06 a écrit:

encore faut-il qu'il y ait un canal tactique qui soit mis en place,si c'est un accident mineur il y en avait peut etre pas l'utilité

Et comme on le constate encore une fois, un accident mineur qui part en cacahuète.
Il suffit qu'un standard tactique prévoit également des moyens pour communiquer......

Posté le: 03 Oct 2010, 19:10

Ha ...je pensais ( a tord) que le schéma de transmission des réseaux départementaux prévoyait tous un canal tactique pour trafiquer entre les engins et des engins aux CIS .

Posté le: 03 Oct 2010, 19:16

VERDI 14 a écrit:

Ha ...je pensais ( a tord) que le schéma de transmission des réseaux départementaux prévoyait tous un canal tactique pour trafiquer entre les engins et des engins aux CIS .

avec antares tu as toujours les tactiques mais faut encore avoir l'autorisation du codis ou au moins que tous les intervenants soient au courant

Posté le: 03 Oct 2010, 19:32

Bon ben CDDD .

Chez nous on a pas attendu ANTARES , on a les canaux opérationnels , 1 par groupement pour trafiqué du véhicule vers le CTA ou le CODIS , réseaux A2F (alterna bi fréquence).
Les canaux tactique pour trafiqué entre véhicule et vers le CS , pour ne pas encombré les canaux opérationnel, réseaux monofréquence.

Les postes radio fixe des véhicules scannent les 2 canaux en meme temps .
Si le véhicule de balisage n'est pas équipé de scan , il se met sur la tactique dès son arrivée sur les lieux de l'accident.
Ansi le COS peut lui donné des ordres via la radio , surtout quand le dispositif par et que le VB est dans l'entrée du virage et ne voit l'accident.

On va pas faire un OCT à chaque accident Big_sourire