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Message |
pompier914
Nouvelle recrue
Sexe:
Inscrit le: 12 Aoû 2011
Messages: 9
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Posté le:
09 Jan 2012, 21:50 |
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Bonjour
Je veux devenir pompier cependant je m'interroge sur mes aptitude pour le devenir. En effet je ne sais pas du tout comment je réagirai face a un blesse grave dans le sens (fracture ouverte, membre sectionné..) ce genre de blessure peut être très impressionnante.
Je me demande donc si cela peut m' enpecher de devenir pompier?
Merci d'avance aux pompier qui prendront le temps de me répondre |
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Micka01
Habitué
Sexe:
Inscrit le: 16 Oct 2011
Messages: 161
Localisation: AIN
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Posté le:
09 Jan 2012, 21:57 |
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On est humains on est pas des robots...
Quand tu interviens c'est l'observations qui va de conditionné les gars à une main coupé ça pisse de partout tu observe c'est hard tu te met dans ta bulle de secouriste est en avant si ça t'as choquée tu en parle quand tu rentre à la caserne |
_________________ Bonne journée ou nuit |
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SapLal
Référent MATERIEL
Sexe:
Inscrit le: 18 Aoû 2005
Messages: 6464
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Posté le:
09 Jan 2012, 22:41 |
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La phase la plus difficile a gérer après une intervention un peu space, c'est le retour au CIS, où ton esprit devient disponible pour turbiner sur ce que tu as vu et entendu.
Sur les lieux mêmes de l'intervention, tu n'as pas le temps de t'apitoyer sur ce que ressent ta victime, tes gestes sont conditionnés et tu te démènes pour la tirer de sa fâcheuse situation.
Le stress est inversement proportionnel à la quantité de travail que tu as à fournir.
Si vraiment tu te sens mal après une intervention, en parler avec tes collègues, et particulièrement ceux qui étaient à tes côtés sur l'intervention concernée, fais souvent du bien (et à tout le monde, même si certains n'osent pas le dire).
Après il y a des médecins et des psychologues (SP ou non) prêts à t'écouter pour évacuer ce qui te pèse.
En somme, tu n'es jamais seul, et ne rien garder de traumatisant pour toi !!!
@+ Sap'Lal |
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djeje63
Habitué
Sexe:
Inscrit le: 11 Juil 2011
Messages: 73
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Posté le:
16 Jan 2012, 19:28 |
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Bonjour à tous,
Je voudrais réagir,
je suis SPV depuis 5ans et forcément tu pense rapidement qu'en intervenant tu tombera sur tel ou tel cas plus ou moins grave.
Et je rejoint l'idée qu'on est pas des "robot" , tu peux pas te préparer à voir des choses comme ça...
dans notre centre on prend l'habitude de se retrouver après l'intervention autour d'un verre, on discute, et puis, perso, le chef d'agrès ou même tes équipiers arrivent à voir la plupart du temps si un équipier se sent mal!
Surtout un des dernier rentré, ou le plus jeune!
Mais pour ma part j'ai appris à me "blinder", voila t'arrives tu fais ton boulot et bien sur ensuite tu prend du recul vis-à-vis de ce que tu as vus.
J'espère avoir été clair :=) |
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