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La Commission de santé et de sécurité du travail (CSST) donne raison au syndicat et oblige la ville à embaucher 20 pompiers additionnels. Les effectifs du service des incendies passeront ainsi de 50 à 70 combattants.

La CSST contraint ainsi la ville de Saguenay à se plier aux exigences de la loi, laquelle prescrit qu'au moins quatre pompiers doivent se présenter en même temps sur les lieux d'un incendie. La ville a jusqu'au mois de juin pour se conformer à cette ordonnance.

Jean Tremblay
La décision de la CSST a mis le feu à l'humeur du maire de Saguenay, Jean Tremblay, qui se dit en total désaccord. Il n'a toutefois pas l'intention de contester la directive.

Le maire Tremblay trouve exagérée cette exigence qui oblige à dépêcher quatre pompiers au moindre appel d'urgence et qui va coûter 800 000 $ par année aux contribuables saguenéens.

« C'est ridicule que de mettre un trailer en arrière du camion de pompiers et de mettre le pick-up dessus pour que les quatre pompiers arrivent en même temps. C'est aussi ridicule que ça. Tant qu'à ça, on va mettre un pompier en avant de chaque maison. Faut arrêter là », dit-il.

Retards appréhendés

Le directeur du service des incendies d'Alma, Bernard Dallaire, craint que la décision rendue par la CSST à Saguenay fasse boule de neige au Québec. Comme la majorité des villes du Québec, Alma compte sur des pompiers à temps partiel. Lors d'un appel d'urgence, deux d'entre eux partent de la caserne et au moins deux autres se rendent directement sur le lieu de l'incendie, avant même que toute attaque soit lancée contre le feu.

Selon Bernard Dallaire, la nouvelle directive de la CSST risque de retarder le temps d'intervention des pompiers.

Pendant ce temps, la ville de Québec conteste devant la Cour supérieure la décision rendue par la CSST.

Source :Radioi- Canada.CA