bruno02000
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 Posté le:
14 Aoû 2006, 10:26 |
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LA série noire continue. sur les routes du Soissonnais, à Laffaux puis à Oulchy-le-Château
Faits divers RN 2 : nouvel accident de poids lourd à Coyolles
Pas moins de 4 heures ont été nécessaires aux secours, hier après-midi, pour extraire de sa cabine le chauffeur, très grièvement blessé, d'un poids lourd qui a fini sa course dans le ravin bordant la RN 2 à Coyolles.
LA série noire continue. Alors que deux automobilistes ont déjà trouvé la mort cette semaine sur les routes du Soissonnais, à Laffaux puis à Oulchy-le-Château (nos éditions de mardi et samedi), un nouvel accident impliquant un poids lourd s'est produit hier sur la RN2, à Coyolles, à quelques dizaines de mètres du lieu où un ensemble routier avait déjà fini sa course dans le fossé, mercredi en fin d'après-midi (l'union de jeudi). Peu avant midi, dans des circonstances que déterminera l'enquête de gendarmerie, le chauffeur du camion semi-remorque, originaire de l'Oise, roulait en direction de la capitale lorsqu'il a perdu le contrôle de son ensemble routier qui a défoncé la rambarde de sécurité en béton avant de finir sa course dans un ravin, plusieurs dizaines de mètres en contrebas de la nationale. Une partie du chargement, constitué de lourdes bobines de feuilles d'acier, s'est répandue sur la chaussée jusqu'à près de 200 mètres du point d'impact, n'occasionnant miraculeusement pas d'autre accident. D'importants moyens ont cependant été déployés sur place. Aux sapeurs-pompiers de Villers-Cotterêts et La Ferté-Milon, premiers arrivés sur les lieux avec à leur tête le lieutenant Caron, sont venus se joindre des renforts soissonnais et l'équipe médicale du Smur.
Une intervention délicate
Le positionnement du camion, avec la cabine du tracteur enfoncée dans le ravin, a en effet nécessité l'intervention de l'unité de sauvetage-déblaiement de Soissons, renforcée de sauveteurs venus de Laon, Château-Thierry et Tergnier, et le concours du garage Saint-Yves spécialisé dans le dépannage de poids lourds.
« Dans cet accident, il y a plusieurs difficultés. La première, c'est de stabiliser le véhicule. Ensuite, il faut accéder à la victime puis l'extraire de la cabine avant de la remonter avec des moyens spécifiques » explique le lieutenant Sébastien Vignon, chef de colonne, pour qui l'intervention, qui aura mobilisé pas moins de vingt-cinq sapeurs-pompiers, s'est avérée « longue et difficile ».
Dès 13 h 30, le trafic sur la RN2 dans le sens Soissons-Paris a donc été dévié à hauteur du moulin de Largny-sur-Automne, les gendarmes de la brigade motorisée et du peloton de surveillance et d'intervention se joignant à leurs collègues de la brigade de Villers-Cotterêts pour réguler la circulation, évidemment très dense en ce jour de grand chassé-croisé.
La colère des élus
Après de longs efforts pour accéder à la victime en toute sécurité, notamment en découpant l'amas de tôles à la disqueuse, le chauffeur a été désincarcéré vers 16 heures, avant d'être transporté au centre hospitalier sous escorte. La nationale n'a, quant à elle, été rendue à la circulation qu'en soirée. Pour deux adjoints au maire de Coyolles présents sur place, Robert Nelaton et Gérard Carême, « il est grand temps de faire quelque chose sur ce point noir de la RN2. Les gens roulent trop vite », un avis évidemment partagé par cette femme qui travaille à la champignonnière toute proche. « Au lieu d'installer un radar automatique au niveau du moulin, on aurait mieux fait de le mettre là pour que les gens ne dépassent pas 50 km/heure ! »
Philippe Robin
Aisne
Faits divers Coyolles RN2 : le camion accidenté ne devait pas circuler
Samedi, un poids lourd a fini sa course dans le ravin bordant la RN2, à Coyolles. Transportant des bobines d'acier, il n'était pas autorisé à rouler selon les restrictions de circulation des camions en cette période de vacances.
LE camion accidenté, samedi sur la RN2 dans la descente de Coyolles (l'union d'hier), n'était pas autorisé à rouler de 7 heures à 19 heures, en raison des restrictions apportées au trafic des poids lourds pendant toute la période estivale, à l'heure de chaque grand chassé-croisé.
Ces jours-là, seuls bénéficient notamment de dérogations les camions transportant des denrées alimentaires. Avant-hier, c'est peu avant midi que le chauffeur, Pierre Daillet, 33 ans, de Nourard-le-Franc (Oise), se trouvait au volant d'un ensemble routier de la société Giraud basée à Metz (Moselle) lorsqu'il en a, pour une raison encore indéterminée, perdu le contrôle, à 75 km de chez lui.
4,5 tonnes d'acier sur la chaussée
Le camion aurait tout d'abord percuté le muret central, se délestant sur la chaussée de son lourd chargement de 4,5 tonnes de bobines de feuilles d'acier, avant de revenir sur sa droite puis de défoncer les glissières de sécurité en béton et de finir sa course dans le ravin, en contrebas de la nationale.
Il a fallu quatre heures aux sapeurs-pompiers, avec notamment une unité spécialisée en sauvetage-déblaiement, pour pouvoir extraire le conducteur qui était prisonnier de sa cabine.
Très grièvement blessé, il a été transporté au centre hospitalier soissonnais.
Hier, en fin d'après-midi, il était toujours dans un état jugé « critique ». Pour le garage spécialisé en dépannage de poids lourds, le travail pour remonter le camion a, ensuite, été beaucoup plus long que prévu. Alors qu'un message du centre régional d'information routière (CRIR) annonçait une réouverture de la RN2 à 17 h 45, cela n'est en fait qu'à 2 h 30, dimanche, que le trafic a repris normalement dans le sens Soissons-Paris, après avoir été dévié par les gendarmes à hauteur du moulin de Largny-sur-Automne pendant huit heures.
Contrôles renforcés
Alors que les routes du Soissonnais ont connu une série noire au cours de la semaine passée, avec deux tués, à Laffaux puis Oulchy-le-Château, le lieutenant Jean-Marie Vanheuverswyn, adjoint au commandant de la compagnie de gendarmerie de Soissons, annonçait, dès hier, que « les contrôles allaient être renforcés, avec l'EDSR*, principalement sur la RN2 et la RN31, sans pour autant délaisser les axes secondaires ».
Philippe Robin
EDSR : Escadron départemental de sécurité routière
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