Forum Pompier : le forum dédié au métier de sapeur-pompier

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Référent TEXTES Sexe: Inscrit le: 14 Sep 2006 Messages: 2926

kikinou57 a écrit:

Concernant le salaire de base pour un sapeur qui s’élève à 981 euro soit 3 euro de moins que le smic qui bien sur est agrémenté par des primes qui ne sont comptabilisé dans le calcul de la retraite (sauf bien sur la prime de feu)

J'ai l'impression que les grilles indiciares ne sont plus nationales mais départementales avec toi.
Faut que tu m'expliques comment tu arrives à 981 euros sachant que l'indice majoré niveau 1 d'un sapeur est de 283 points et que la valeur du points est de 4,5343 euros. celà nous fait un traitement de base (oui car nous ne sommes pas salariés au fait) de 1283 euros brut (1013 euros net).
Pour info le SMIC est à 1280.07 euros brut.

concernant les primes, tu n'as pas l'air au courant que la loi du 21 Aout 2003, dans son article 76, prévoit qu'un régime additionnel est pris en compte à hauteur de 20 % du traitement de base.

Sinon, tu oses avoir ces propos face à tes collègues de la filière administrative ? Et puis c'est amusant, tu parles toujours du début des grilles, jamais des fins de carrière, 2500 - 3000 euros tu dois trouver que ce n'est pas suffisant pourtant.

kikinou57 a écrit:

Et puis il y a une chose qu’il ne faut pas négliger dans les années 1990 personne ne voulait être fonctionnaire mais aujourd’hui les mentalités ont évoluée tout simplement a cause des délocalisations donc de nos jours même avec des diplômes et compétence on n’est pas sur de conserver son travail.

Où tu es trop jeune pour te rappeler du début des années 90, ou tu ne devais pas trop t'intéresser à l'actualité mais le volume de délocalisations était déja relativement conséquent, bien que celà concernait surtout les métiers peu qualifiés dans le secteur secondaire. Les délocalisations sont restées stables en terme de solde de perte d'emplois depuis cette date (source BIT). Pour mémoire le taux de chômage était au plus haut au début des années 90.

kikinou57 a écrit:

Car ici nous parlons que des pompiers.. Pas des officiers

ha... les vrais pompiers... sans doute le coté nostalgique de l'être parfait...
on doit te prendre pour un bon aryen vers chez toi.

Celà dit, avec un bac+3, quand tu vois les niveaux de rémunérations, il est rare de trouver la même chose ailleurs. C'est l'ensemble de la filière qui à un niveau de rémunération bien supérieur au reste de la fonction publique et des niveaux moyens de salaires rapportés au niveau d'étude.

Perso j'aurais toujours du mal à comprendre ceux qui ne font que se plaindre en se regardant le nombril. Faudrait peut-être penser à regarder ailleurs.

a+

seneque a écrit:

.
Faut que tu m'expliques comment tu arrives à 981 euros sachant que l'indice majoré niveau 1 d'un sapeur est de 283 points et que la valeur du points est de 4,5343 euros. celà nous fait un traitement de base (oui car nous ne sommes pas salariés au fait) de 1283 euros brut (1013 euros net).
Pour info le SMIC est à 1280.07 euros brut.

Oui effectivement sur ce point tu as raison j'avais omis les accords Jacob mais cela prouve bien qu'un SPP en salaire de base gagne 3 euros de plus le SMIC, ce qui ne change rien a la question
Et pour les fins de carrières les adjudants on du mal à arriver a 2500 et encore faut il pouvoir être adjudant et arriver a l'indice terminal
Et effectivement je n'ai pas honte de parler de cela devant les personnels administratif car ce n'est pas le même métier et je ne vais pas rentrer dans le débat de mettre les professions en opposition

concernant le chômage je reste plus que perplexe sur la manipulation des chiffre d’ailleurs notre président lorsqu’il est venu en Moselle a cause de la fermeture de l’usine mittal n’avait pas du tout ton discourt.. Pour une fois je suis en accord avec lui.
Et pour les officiers il est évident que tu laisseras ta voiture ton téléphone ton logement et tout cela net d’impôts alors effectivement quand il faut regarder ailleurs je regarde simplement le gaspillage de l’argent public
L’armée mexicaine existe chez les pompiers quand je vois que la grande majorité ne pensent qu’à leur prochains avancement… je trouve cela pathétique

brembored a écrit:

Si le job d'officier plait tant, pourquoi ne pas aller faire des cours du soir pour le devenir?

Tout simplement pck je veux rester pompier et que l'esprit d'équipe est bel et bien présent dans la base et tu sais pourquoi ??, tout simplement pck au dessus ils font tout pour diviser afin de mieux régner au dépend du service public parfois

Alors effectivement je peux paraitre aigris dans mes propos mais ca fait depuis 93 que je le vit et que la seule chose qui me fait continuer à faire ce métier c’est le sentiment d’être utile aux autres et non le regard de la hiérarchie qui ne pense pour certains qu’a se gaver…
C’est bizarre dans les SDIS il y a plus de problèmes pour négocier des IAT que des IFTS
Cherchez l’erreur…

seneque a écrit:

ha... les vrais pompiers... sans doute le coté nostalgique de l'être parfait...
on doit te prendre pour un bon aryen vers chez toi.

Petite attaque perso sans grand intérêt
La meilleure défense c’est l’attaque
quelques coup bas (qui en réalité ne le sont pas vraiment..)
Si on devait revenir en arrière je n’entrerai pas en résistance a tes coté je serai dans les premiers déporté
Je te rassure je ne me mettrai pas au garde a vous, marcher au pas me rappel trop de mauvais souvenir (et non mon service militaire) si tu vois ce que je veux dire…

Référent TEXTES Sexe: Inscrit le: 14 Sep 2006 Messages: 2926

J'ai du mal à te suivre, on dirait que tu es attaqué en permanence par ta hiérarchie, ils t'en veulent tant que ça ?

Et puis d'un coté tu critiques les officiers parcequ'ils ont un logement de fonction ("net d'impot" ? au fait à ma connaissance y a pas une case avantages en nature dans nos feuilles d'impot ?) et de l'autre tu dis qu'ils se gavent sur les IFTS. Pour rappel, les 2 ne sont pas cumulables, mais tu oublie juste de le préciser...

Quand à l'armée Mexicaine, je suis absolument d'accord avec toi ! sauf que là encore tu oublie de préciser que les majors ont fait exploser les quotats d'officiers et que dire de l'explosion de sous-off depuis 2001... ?
Chacun voit le mexique à sa porte...

Bonjour,

Je ne vais pas me lancer dans une polémique stérile mais juste faire part de mon expérience personnelle de ... 15 ans de SPV. Aujourd'hui et après moult discussions avec beaucoup de SPP de mon CIS je peut affirmer que la motivation uniquement "alimentaire" ou "fonctionnariale" (et pas du tout liée à la nature du métier) est présente chez au moins 20 % de l'effectif pro HDR ... ce qui n'était, je pense, pas le cas il y a 10 ou 15 ans (notamment avec les permanents et jeunes pro) ...
Je précise que je connais beaucoup d'officiers très motivés mais ils reconnaissent que les avantages en nature sont parfois considérables dans certaines villes ou régions vu la hausse de l'immobilier, des télécoms et du coût d'entretient des véhicules ... entre autre loll

Hello,

Bon, OK.

le sujet n'est pas "un spp est-il trop payé pour ce qu'il fait ? " ou bien "le gaspillage des fonds publiques"

le sujet est : pourquoi un tel engouement chez les jeunes pour la profession (comme on peut le voir avec les concours).

Oui, il y a des avantages dans la profession. Oui, ces avantages attirent. Oui, il y a aussi spp qui réalisent une véritable vocation... il faut de tout et il y a de tout.
et oui il y a une tendance générale vers une attirance vers la fonction publique, qui à mon avis est telle, qu'elle ne peut pas être un gage de qualité du recrutement. Ce qui se traduit par un grand nombre de postulant, mais je pense à ce titre que les spp sont assez bien "préservés".

enfin à méditer : Qui ne connaît pas un spp dans une grande caserne qui a atterri là après avoir fait le concours de la police, de la dde, de la poste... Il n'est pas "mauvais" pour autant.

le coup des délocalisations est grotesque, mais est peut-être à rattacher avec les 60% d'une génération qui rêve d'être fonctionnaire...
comment vouloir rester dans un tel pays ?
le système éducatif et les enseignants en particulier ont amha une responsabilité écrasante dans ce mal-être chez les jeunes.