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Carabinix
Référent SAP

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Posté le:
02 Déc 2008, 09:59 |
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VERDI 14 a écrit: | Certe ça existe mais il ne faut pas non plus généralisé .
Le retrait des médecins privés est de plus en plus flagrant , il n'enléve meme plus les files des point de suture par exemple , et bien dautres actes .
Souvent se sont eux qui renvoye les patients vers les urgences , alors qu'ils pourraient faire le travail.
La vérité c'est qu'ils ne veulent qe l'argents facile , faire beaucoup de consultes sans lever le Q de leur siége , à prescrire 3 efferalgants un 2 suppos .
C'est à mon avis tout le monde qu'il faut recadrer. |
Même si cela peut exister, je pense que tu as vision très locale et anecdotique.
D'ailleurs dans ma région, pas un retrait de fils de sutures aux urgences, sauf complications.
Le problème, comme le disent si bien vancilli94140 et minioim, est bien le phénomène d'assistanat et d'abus qui se généralise de plus en plus.
Combien de fois, je vois des patients à 02h00/03h00 pour une toux évoluant depuis une semaine?
Certes décharger les urgences sur les généralistes peut être une solution, sauf que ces derniers ne peuvent pas forcément assumer cette augmentation de consultation. Les généralistes aussi voient leur nombre diminuer, certains sont déjà surbookés, certains sont vacataires dans des hôpitaux ou cliniques, d'autres SP, dans des assos, et certains veulent tout simplement avoir une vie de famille (je fais allusion sans misogynie à l'émergence de médecin féminin qui ont le désir d'enfant)
Ci l'on regarde bien, finalement, combien de VSAV ne sortent pas pour faire de l'urgence, alors que c'est théoriquement leur mission première... |
_________________ Carabinix |
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Forny
Passionné accro

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Localisation: sud-ouest Bordeaux (33)
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Posté le:
02 Déc 2008, 10:19 |
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Citation: | Ci l'on regarde bien, finalement, combien de VSAV ne sortent pas pour faire de l'urgence, alors que c'est théoriquement leur mission première... |
Eh ouai.....
C'est bien ce que je dit, les revendications de notre ami Pelous ne sont pas bien ciblées....
C'est bien le système entier qu'il faut revoir, définir clairement le rôle de chaque acteur du secours et si tenir...
-Alors qu'il faut que tous les directeurs de tous les SAMU de France se mettent d'accord (autant dire qu'il va falloir légiférer...) et cessent leur despotisme sur le tout SAMU.....
-Que les SP et en particulier la Fédé arrete de croire qu'il peuvent remplacer le SAMU et d'essayer de prendre la place de ce qui se fait trés bien.
-Renouer le dialogue entre acteurs du secours (SAMU vs SP) et définir clairement le rôle des vecteurs de transport sanitaire privé et associatif.
-lancer des campagne d'information et de sensibilisation vers la population pour eviter de voir tout et n'importe quoi aux urgences. Pourquoi ne pas demander une ordonnance aux médecins généralistes qui envoient leurs patients vers les SAU...limitant par voies de fait les abus médicaux.
-réfléchir à faire payer les gens qui abusent, il n'y a guère que le portefeuille qui fasse réfléchir le Français moyen (Cf; sécurité routière)
Voilà, des solutions il y en a, bonne, moins bonne, nulle, peut-être???? mais pourquoi pas....
BRIGA |
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gendy54
Passionné

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Posté le:
02 Déc 2008, 10:50 |
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C'est vrai que je me suis toujours demandé pourquoi les urgences acceptaient les non-urgence et ne les renvoyaient pas chez eux... Ils se tirent une balle dans le pied tout seul. |
_________________ Donat
CRF 92-10. CI - ex-DLUSA CRF Nancy (54) |
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engins-bspp
Vétéran

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Localisation: sur la planète terre ( et sur mars pendant les vacances)
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Posté le:
02 Déc 2008, 11:03 |
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je crois qu'il n'ont pas le droit de pas te soigner aux urgences si je ne me trompe pas
pour ce qui est des gens aux urgences, j'entendais encore un imbecile l'autre jour qui disait a un amis aller aux urgences pour ne pas payer une consultation chez le generaliste ( alors que cette personne est loin d'etre pauvre)
avec une mentalité pareil, que voulez vous changer............
de toute facon, aller pleurer partout et pour rien est devenue une mode dans notre pays, donc tant que de reeles sanctions ne seront pas prises, c'est pas pret de changer
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_________________ certains mettent comme signature leurs formations, moi je te fais juste perdre 10 secondes :-) |
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Carabinix
Référent SAP

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Posté le:
03 Déc 2008, 12:28 |
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Citation: |
« Les patients des urgences incités à aller au tribunal » pour « défaut de moyens »
L’Humanité
L’Humanité note que, suite à l’appel d’une grève illimitée dans les services d’urgence, l’Amuf « a fait savoir qu’elle allait aider les patients à porter plainte contre les hôpitaux s’ils estiment que le manque de moyens leur a porté préjudice ».
Le journal cite ainsi Christophe Prud’homme, porte-parole du syndicat, qui précise qu’« à partir de maintenant, on donnera des éléments concrets aux familles pour porter plainte pour défaut de moyens dans les services d’urgence ».
« On veut bien accepter d’être mis en cause quand il y a une raison médicale, mais pas quand il y a des carences liées à la dégradation du système », poursuit le responsable.
L’Humanité remarque en outre que « l’idée d’une journée d’action commune en janvier, période où la loi Bachelot doit passer au parlement, se profile ». |
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Carabinix
Référent SAP

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Messages: 2358
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Posté le:
10 Déc 2008, 12:31 |
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Citation: | « Urgences : faut-il gérer la routine ? »
Le Monde
Le Monde observe qu’« avec l'arrivée de l'hiver et son cortège de rhinopharyngites, gastro-entérites et autres bronchiolites, les services d'urgences hospitaliers vont être, comme chaque année, pris d'assaut par les familles ».
Le journal livre ainsi les propos de deux pédiatres, Isabelle Claudet (CHU de Toulouse) et Laurence Joly-Pedespan (CHU de Bordeaux) qui, dans les Archives de pédiatrie, « analysent le réflexe "hôpital" des parents ».
Les spécialistes remarquent que « si les familles admettent volontiers l'inutilité de leur visite, elles en expliquent parfaitement la logique. Soit le risque leur apparaît immédiat (caractère soudain ou inhabituel, crainte rétrospective par analogie d'un vécu antérieur douloureux), soit elles anticipent ou redoutent une éventuelle aggravation ; soit elles ont épuisé les ressources médicales habituelles ».
« La tolérance de la population à la maladie n'a jamais été aussi faible. Dans l'esprit des familles, la structure capable d'apaiser immédiatement cette angoisse et la plus représentative de la réponse à apporter à une telle situation est l'hôpital et son service d'urgences », poursuivent les deux pédiatres.
Isabelle Claudet et Laurence Joly-Pedespan relèvent en outre que « plus de 60 % [des usagers des urgences] ont une bonne couverture sociale, un médecin traitant, un niveau économique identique ou plus élevé que la population du même département ; ils vivent à proximité de l'hôpital, viennent en majorité par leurs propres moyens et sans avoir consulté auparavant ».
Le Monde conclut : « Bien sûr, il faudrait améliorer la permanence des soins hors hôpital, mieux définir ce qui constitue une "urgence", mais freiner la tendance du recours aux services d'urgences paraît quasi utopique ». |
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Actarus
Nouvelle recrue

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Messages: 39
Localisation: Haute-Savoie
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Posté le:
13 Déc 2008, 02:03 |
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Bonsoir,
gendy54 a écrit: | C'est vrai que je me suis toujours demandé pourquoi les urgences acceptaient les non-urgence et ne les renvoyaient pas chez eux... Ils se tirent une balle dans le pied tout seul. |
Cela n'est pas si simple que ça; une personne se présente aux urgences pour un mal de ventre depuis plusieurs jours; à première vue cela ne parait pas être une urgence... Que faut-il faire, le renvoyer chez lui ?, Perdu ! cette personne fait une crise d'apendicite avec péritonite et vous êtes passé à coté, elle va décéder quelques heures plus tard chez elle.
Il n'est donc pas facile de renvoyer les gens comme ça; la règle est simple et à été rappelée dans "7 minutes pour une vie" (reportage du magasine de la santé) par un chef de service d'urgence d'un grand hopital : toute personne qui se présente aux urgences DOIT être vue par un médecin.
Casse tête, comment faire ?
Pourquoi ne pas généraliser les systèmes de consultations privées à coté des urgences ?
le principe :
Tout patient se présentant aux urgences est vue par une infirmière d'acceuil et d'orientation qui évalue le degré d'urgence.
Elle classe le patient selon le type d'urgence.
Si il ne s'agit pas vraiment d'une urgence au sens strict, la victime est vue par un médecin généraliste dans des locaux situés au sein du pole des urgences.
Avantages : - les médecins généralistes qui prennnent des gardes dans ces locaux sont sécurisés, bénéficient du plateau et de l'expertise technique des urgences si besoin et ils sont sur de voir des patients.
- les urgentistes sont plus disponibles pour les vraies urgences et, on peut réver, peut-être verrons nous voir de vrais "Trauma center" être créés dans nos hopitaux français permettant ainsi de traiter nos victimes instables dans les meilleurs délais (Voir PHTLS).
- Les patients attendent moins longtemps.
Concernant les secours préhospitaliers, il faut tendre à augmenter le niveau de formation des intervenants (ambulanciers privés et sapeurs-pompiers) vers un niveau type "paramédic" et concentrer les médecins urgentistes sur les SMUR qui ne sortiraient que dans des cas ou le médecin est réellement utile ...
Il y a du boulot ... |
_________________ Actarus
Futur paramédic ... |
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