Tiennou
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22 Aoû 2009, 20:44 |
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Le chantier est parti :
"Il faudra un mois pour dépolluer la terre de Crau
Publié le samedi 22 août 2009 à 11H31
La SPSE a débuté les travaux de nettoyage sur le lieu-dit Cossure
Devant la présence permanente de huit pompiers, les pelleteuses s'activent. Les ouvriers reçoivent au quotidien près de 400 bouteilles d'eau.
Sous leurs combinaisons de sûreté, ils étouffent. Depuis hier matin 8h, et sous une température avoisinant les 40ºC, les techniciens de la Société de Pipeline Sud Européen sont à l'oeuvre pour dépolluer les cinq hectares de terres imprégnées de pétrole brut, avec en renfort plusieurs sociétés sous-traitantes dont Ortec et la Suburbaine.
Sous la surveillance des pompiers et des responsables de la réserve naturelle des Coussouls de Crau, 7 camions-bennes, d'une capacité de 25 tonnes, sont en rotation sur le site. "Les entreprises qui s'occupent de l'évacuation des terres ont reçu des consignes et respectent un balisage précis. On a dû s'adapter, en optant pour la solution ex-situ. Deux bulldozers munis de grandes griffes raclent le sol, et on rassemble les terres pour en faire un andain", expliquait hier Jacques Dubois, directeur technique de la SPSE.
Le pacte passé avec la réserve naturelle des Coussouls semble respecté. La terre n'est pas éparpillée, afin d'éviter un maximum d'incessants déplacements d'engins. Ce qui atténue l'impact sur le sol de la Crau, déjà bien meurtri. Il le sera encore pendant près d'un mois. "L'opération de ramassage va durer trois à quatre semaines. C'est une opération à risque. La végétation est sèche, avec beaucoup de cailloux. Les lames des machines font des micro-étincelles, qui peuvent provoquer un embrasement", poursuit-il.
Concernant la menace qui plane sur la nappe phréatique en cas d'orage, Laure Carougeau, chargée de communication de la SPSE se veut rassurante. "Avant mardi, nous installerons deux bassins pour récupérer les eaux éventuelles. Et des tests sont régulièrement effectués grâce aux piézomètres". Quelques centaines de mètre plus loin, d'autres engins sont à pied d'oeuvre. Ceux-là s'occupent des deux autres pipelines de la SPSE. "Nous vérifions leur fiabilité grâce à des ultrasons. Ces oléoducs sont du même lot que celui endommagé. Il faut s'assurer qu'ils ne présentent pas de défauts analogues. Les réformer ? La Tour Eiffel à 109 ans, et on n'a jamais pensé à la réformer", lâche Jacques Dubois.
Par Lionel Modrzyk ( arles@laprovence-presse.fr )"
Pour les SP sur place c'est tznue de feu complete toute la journée en plein cagnard...
autre article :
"Le découpage du pipeline de la Crau a commencé sous haute surveillance
9 contributionsPublié le jeudi 20 août 2009 à 07H22
Les travaux, qui devaient commencer avec la fraîcheur à 7h du matin, n'ont en réalité commencé qu'à midi. Encore une péripétie pour ce chantier à haut risque.
Depuiis le 7 août, date de la rupture du pipeline dans la plaine de la Crau, les techniciens de la Société du pipeline Sud-Européen (SPSE) attendaient de pouvoir intervenir sur le tronçon endommagé qui a provoqué l'écoulement de 4000m³ de pétrole brut.
Hier, à 7 heures, les premiers engins franchissaient les barrières de sécurité, afin de se rendre sur les lieux du sinistre. Pour enfin procéder à la découpe du tube défaillant. "Nous plaçons deux chaînes de chaque côté de la déchirure. Une grosse disqueuse trace un sillon sur le tube. Nous avons tout prévu pour éviter la moindre étincelle, un arrosage est maintenu en permanence, des ballons ont été disposés autour de l'oléoduc, stoppant toute vapeur, et toute effluve d'hydrocarbure", explique Pierre Abert, technicien de la SPSE.
L'entreprise Ortec, spécialisée en services industriels et nucléaires, a pris part aux opérations. "La situation est particulière. Notre rôle sera majeur au moment où les terres polluées vont être enlevées du site. Il y aura un passage intensif de camions, nous veillerons à utiliser des pistes existantes, et de définir un sens de circulation. On parle quand même de 800 camions par jour", indique Bernard Greder, directeur général adjoint d'Ortec.
Tout semblait donc réglé comme du papier à musique. Mais hier en début de soirée, l'opération de découpe était loin d'être terminée. "Nous avons pris beaucoup de retard. C'est une intervention à risque. On a dû attendre que tout le monde soit présent. Au cours de cette journée, nous n'avons eu que très peu de contacts avec les équipes sur place", concluait hier soir Laure Carougeau, chargée de communication de la SPSE. En réalité, les travaux qui devaient débuter à 7h ont démarré aux alentours de midi.
Dans le même temps, en sous-préfecture d'Arles se tenait une réunion du comité de suivi technique et environnemental, afin de finaliser la mise en place du chantier de dépollution. Claude Vulpian, maire de Saint-Martin de Crau, a dévoilé qu'un autre accident avait eu lieu en 1975, quasiment au même endroit. Une canalisation de la SPSE, gérée par la société Suburbaine, avait explosé, faisant trois morts. "Effectivement, cela s'est passé durant un chantier de dépollution", a confirmé François Trabucco.
Lionel Modrzyk" La prove"nce .com |
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