pierrow
Invité
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Posté le:
28 Mar 2008, 18:21 |
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Sapeur-pompier y'en a un peu par la...
Pour trouver l'origine du nom sapeur-pompier, il faut remonter le temps à l'époque de Napoléon. Lorsque Napoléon et Marie Louise se rendirent à Paris pour se marier, de nombreuses festivités furent organisées dans la capitale.
I - Les pompiers de Paris
Sous la Révolution, les pompiers de Paris avaient reçu une arme, une tenue militaire et une hiérarchie faisant directement référence à l'armée (Commandants, lieutenants, sous-lieutenants, etc.). Cependant Bonaparte trouva, sous le Consulat, une situation où la discipline était loin de régner : les pompiers n'étaient pas très souvent dans leur caserne et ceux qu'on appelait alors les "gardes-pompiers" gardaient fort peu le matériel, on point d'oublier de le ramener au dépôt. Une tentative de réformes se révéla dramatiquement insuffisante lors de l'incendie de l'ambassade d'Autriche en 1810. La catastrophe matérielle et humaine, doublée d'un déplorable impact diplomatique, fut la cause d'une réforme radicale, le décret du 28 septembre 1811, qui est à l'origine de l'actuelle organisation des pompiers de Paris. Désormais appelés "sapeurs-pompiers", ils furent officiellement intégrés dans l'armée et formèrent un bataillon divisé en 4 compagnies. Depuis 1967, ils forment une brigade. Leur nombre tourne actuellement autour du chiffre de 7000.
L'aspect le plus méconnu de l'histoire des sapeurs-pompiers, de ceux de Paris, mais aussi de ceux de province, concerne leur vocation initiale de forces supplétives pour les opérations de maintien de l'ordre. Pourtant, le décret de 1811 précisait bien que les pompiers de Paris étaient armés d'un fusil et soumis aux lois militaires, afin de concourir, éventuellement, sous les ordres du Ministre de l'intérieur et du Préfet de police à des tâches de police et de sûreté publique. Ce faisant, on prenait le risque de voir se reproduire chez eux ce qui se passait avec la Garde nationale : qu'une force prévue pour le maintien de l'ordre se retourne à l'occasion contre le pouvoir établi. C'est ce qui se produisit à l'occasion de la Révolution de février 1848 : accompagnant la Garde nationale dans un basculement qui fit sombrer la Monarchie de Juillet (Louis-Philippe), les pompiers de Paris contribuèrent à l'établissement de la Seconde république. Mais alors, même aux yeux d'un régime qui leur devait partiellement d'avoir été mis au pouvoir, ils portaient désormais la tache d'un légalisme qui n'était plus sans faille. Ne pouvaient-ils pas s'insurger à nouveau? C'est pourquoi ils furent désarmés après les Journées de juin 1848. On ne leur rendit leurs armes qu'en 1850, après avoir dispersé les éléments suspects dans d'autres unités de l'armée. Depuis, il ne fut jamais question d'une quelconque indiscipline au sein des pompiers de Paris. Il faut dire aussi que, suffisamment accaparés par la lutte contre l'incendie et les nouvelles tâches de la sécurité civile (cf. chapitre suivant), ils eurent de moins en moins de temps à consacrer au maniement des armes et que leur fusil sert surtout à leur donner une allure martiale dans les défilés. Ceux qui ignorent leur histoire croient sincèrement qu'elle n'a jamais servi qu'à des fins de parade. Il suffit de voir leur uniforme et leur équipement dans la deuxième moitié du XIXe siècle pour se convaincre du contraire.
II - Les pompiers de province
Les pompiers de province ont été pour la première fois pris en considération dans un texte officiel lorsqu'une circulaire du Ministre de l'intérieur du 6 février 1815 prescrivit aux préfets de créer dans les communes des corps de pompiers volontaires.
La Monarchie de Juillet (loi du 22 mars 1831) les engloba dans la Garde nationale. Ainsi, les pompiers volontaires pouvaient eux aussi être utilisés à des fins de maintien de l'ordre. Mais leur sort semblait désormais lié à celui de la Garde nationale. C'est pourquoi, lorsque celle-ci fut dissoute dans les circonstances que l'on sait (Commune de Paris), les pompiers volontaires de province disparurent pour quelques années. Ils furent recréés par un décret de 1875 et un autre de 1903. A noter que ces deux textes avaient prévu la possibilité de leur confier des armes avec l'accord des autorités militaires. Bien que cette possibilité n'ait jamais été utilisée, et bien que les textes postérieurs n'y aient plus fait allusion, nous avons ici la confirmation que la tenue des pompiers (pendant longtemps), leur comportement, leurs fanfares et parfois leurs armes (pour Paris) ne s'expliquent pas uniquement par le goût du public pour les défilés d'allure martiale.
Ce constat nous conduit à une incursion anachronique dans le XXe siècle pour montrer en contraste, la militarisation des pompiers de Marseille qui, elle, ne doit rien à des préoccupations de maintien de l'ordre, mais bien à l'efficacité dans la lutte contre l'incendie. Il faut savoir que la loi précitée du 22 mars 1831 avait autorisé les communes à constituer des corps de sapeurs-pompiers professionnels, qui n'appartenaient pas à la Garde nationale et qui, encasernés, étaient payés et entretenus par les budgets municipaux. Pour des raisons financières au regard de l'importance des risques, ces pompiers professionnels apparurent d'abord dans les plus grandes villes de province. Or, un catastrophique incendie qui détruisit en 1938 le magasin "Les Nouvelles galeries de Marseille démontra la scandaleuse insuffisance du corps de sapeurs-pompiers que la ville de Marseille avait mis en place. Or il y avait à Marseille d'excellents pompiers. Il s'agissait des Marins-pompiers, appartenant à la Marine nationale, et chargés de lutter contre les incendies se déclarant sur les navires et sur tout ce qui flottait dans le port, ainsi que dans les bâtiments de ses dépendances (dépôts d'explosifs, docks, entrepôts, etc.). C'est donc très logiquement qu'un décret-loi de 1939 étendit la compétence des Marins-pompiers à l'ensemble de la ville de Marseille. Ainsi, Paris et Marseille sont les deux seules villes de France possédant des pompiers militaires, mais cela pour des raisons historiques radicalement différentes.
source: http://www.sapeurspompiers.com/1histoire.php
sinon ya quelques dates ici> http://www.les-pompiers.com/sapeurs-pompiers/histoire-sapeurs-pompiers.php |
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