SPV59
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Localisation: CIS Roubaix Nord 59
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Posté le:
04 Sep 2008, 07:06 |
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Macabre découverte, hier matin, pour les pompiers de Liévin, à côté de Lens. Alors qu'ils croyaient se déplacer pour une personne ayant fait un malaise à domicile, ils sont tombés nez à nez avec un cadavre vieux de six mois.
C'est une voisine, qui, face à l'accumulation de prospectus, a donné l'alerte. Hier matin, une ambulance des pompiers de Liévin se rend dans cette cité paisible de la commune. Sur leur fiche de mission est indiqué qu'une personne aurait fait un malaise. Ils trouveront sur place le cadavre d'un homme de 60 ans dans un état très avancé de décomposition.
Leur supérieur, ainsi qu'un officier de police judiciaire et un médecin légiste, seront requis sur place à leur tour. L'odeur, expliquait un témoin qui a pu pénétrer dans la petite maison de plain-pied de la victime, était « très prenante ». D'ailleurs, au cours de l'intervention des policiers, la porte étant restée ouverte, une forte odeur se dégageait du logis, perceptible jusque dans la rue.
Le médecin légiste évaluera à six mois la date du décès de Francis Moyson, un homme sans enfants qui vivait seul. Un magistrat du parquet de Béthune expliquait hier après-midi que « les lunettes (du défunt) ont été retrouvées sur un journal datant de mars ». Même s'il reconnaissait qu'il était « difficile de dater la mort : il ne reste que les os. » Dans ces conditions, l'autopsie sera impossible. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de la mort, inconnues hier. Le magistrat précisait néanmoins que, dans cette affaire, il n'y avait « aucun élément suspect. Les lieux étaient clos, il n'y a pas eu de traces de lutte ».
Les policiers ont aussi la charge d'entrer en contact avec des membres de la famille et de mener une enquête de voisinage.
« Six mois ? Ça me semble beaucoup »
Côté voisins, justement, on ne savait rien, hier matin. Une femme qui habite à quelques maisons du défunt ne le connaissait pas.
Un autre se rappelle que l'homme « boitait ». Selon ce riverain, le défunt aurait été emmené à plusieurs reprises par des ambulances. Il est étonné d'apprendre que la mort remonterait à mars. « Six mois ? Moi, ça me semble beaucoup. » Notre témoin, qui croit avoir vu son voisin il y a trois mois, reconnaissait toutefois n'avoir « jamais parlé » à Francis Moyson.
Après le passage du légiste et de l'officier de police judiciaire, le cadavre a été mis dans un cercueil, juste avant midi, dans la maison même. Hier après-midi, les pompes funèbres indiquaient que la dépouille avait été entreposée dans un funérarium. Dans l'attente que des membres de la famille, enfin prévenus, viennent se recueillir. •
La Voix du Nord |
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