Minipinpon
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04 Déc 2008, 14:43 |
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MEULAN-LES MUREAUX.Alerte rouge à l’hôpital
Pas de panique, le branle-bas de combat vécu hier était un exercice. L’hôpital a testé ses capacités à accueillir un grand nombre de victimes.
Il EST 13 H 30 hier, lorsque les pompiers reçoivent un appel de l’hôpital de Meulan-Les Mureaux. Un incendie s’est déclaré dans un local de leur site de Bécheville. L’appel est simulé : il s’agit en fait d’un exercice plan Blanc, destiné à tester la réactivité des hôpitaux face à un afflux massif de victimes et qui se déroule une fois par an dans le département.
Une cinquantaine de pompiers se rendent sur place. Les victimes sont jouées par des élèves infirmiers. Le premier bilan fait état de deux morts et de dix-huit blessés, que les hommes du feu devront transférer depuis Les Mureaux-Bécheville jusqu’à l’antenne principale de l’hôpital, située à Meulan. Sur place, une cellule de crise a été mise en place par le directeur d’astreinte. Dans la réalité, c’est à lui de convoquer les médecins de repos, les élus…
« Il faut gérer le manque d’oxygène, trouver des lits ... »
Pour l’occasion, les spécialistes appelés sont des urgentistes, volontaires pour l’exercice. Quatre lignes téléphoniques sont mobilisées. « Il faut gérer le manque d’oxygène, trouver des lits, des chambres mortuaires, reporter certaines opérations, commander du sang », confie Benoît Coudert, chef du service des urgences de cet établissement qui rayonne sur un bassin de 120 000 habitants.
Adélaïde et Jeanne, deux fausses blessées arrivées à pied, se présentent aux urgences. Ce sont les premières victimes. « Tu peux les conduire en salle ? » demande un médecin à un infirmier. « Non, c’est le boulot du brancardier. Il y a un brancardier dans le coin ? » Elles patienteront encore de longues minutes avant qu’on s’occupe d’elles. Une vieille dame surgit, un peu perdue. C’est une « vraie » malade. « L’accueil, c’est de l’autre côté », lui indique gentiment un médecin. Dans l’exercice, comme dans la réalité, l’hôpital continue d’accueillir les malades « habituels », soit une cinquantaine de patients par jour pour les seules urgences.
Presque deux heures après le début de l’incendie, l’essentiel des blessés arrive enfin à l’hôpital. L’un est gravement brûlé et l’autre souffre d’une hémorragie abdominale. Ils auront droit à une vraie chambre. En salle de crise, le directeur est plutôt satisfait. Un seul couac a été noté : un problème d’acheminement de matériel médical, qui lui a fait perdre un quart d’heure.
Mehdi Gherdane | 26.11.2008, 07h00
source :
Le Parisien |
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Posté le:
04 Déc 2008, 20:05 |
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déjà faut qu'on arrive à te joindre, ensuite faut que tu sois disponible, enfin tu arrives le plus vite possible.
C'est pas une réquisition du personnel mais un renfort massif.
et puis généralement, si on t'appelle pour un plan blanc, la conscience pro prends le dessus, tu lâche tout et tu files au CH
JC qui n'en n'a jamais vécu ni en SMUR ni en service |
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