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07 Avr 2009, 19:00 |
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Et si Nice disparaissait...
Le risque incendie
Par Bruno D. Cot, publié le 06/04/2009 11:59 - mis à jour le 06/04/2009 12:40
lexpress.fr
C'est déjà arrivé
6 juillet 2003 Durant un week-end de cet été caniculaire, un feu se déclare sur les hauteurs de Nice, brûlant 130 hectares de forêt et de garrigue aux alentours de la commune de Saint-Blaise. Après enquête, deux enfants avouent avoir joué avec des allumettes.
31 août 2003 Un incendie se propage à Cagnes-sur-Mer, dans un milieu mixte (semi-urbanisé, semi-forestier), dévastant près de 300 hectares et une quinzaine de maisons.
Cela peut-il se reproduire?
Nice ravagée par les flammes? Jamais, au cours de son histoire, la ville n'a été complètement détruite par un incendie. Elle le doit à une situation privilégiée: "Nous ne subissons pas les mêmes maux que les départements voisins du Var et des Bouches-du-Rhône, explique Jean-Marie Carteirac, directeur de la DDE des Alpes-Maritimes. Ici, nous souffrons moins de la sécheresse et du vent."
Au cours des trente dernières années, la commune n'a connu "que" 328 feux pour quelque 570 hectares brûlés. Un bilan dérisoire en termes de surface touchée qui, néanmoins, ne doit pas conduire à sous-estimer un risque estival constant. "Le tissu urbain se caractérise par un mitage de l'habitat dans de nombreux secteurs boisés et possède un relief particulièrement escarpé. Cela rend toute intervention compliquée", précise le lieutenant-colonel Yves Cavalier, chef du groupement territorial Sud du service départemental d'incendie et de secours (SDIS) des Alpes-Maritimes. Avec, au total, 1826 hectares de surfaces boisées (sur un territoire de 7200 hectares), Nice recèle quatre secteurs sensibles: la colline du Château et les monts Baron, Vinaigrier et Gros.
Ce qui est prévu pour vous protéger
Afin de réduire les risques d'incendie, les pompiers français développent depuis le milieu des années 1980 une technique d'attaque rapide et massive des feux naissants. Objectif: les éteindre dans les dix premières minutes pour éviter qu'ils ne deviennent incontrôlables. "Concrètement, il s'agit d'engager un maximum de moyens terrestres et aériens en un minimum de temps, résume Frédéric Gosse, chef du groupement "opérations" du SDIS des Alpes-Maritimes. A Nice, cela signifie que la moindre fumerolle détectée dans les hauteurs mobilise 18 sapeurs-pompiers, un ou deux hélicoptères et, éventuellement, l'appui d'un avion bombardier d'eau." Ce dispositif, coûteux, nécessite un état d'alerte permanent: durant la période estivale (de juin à septembre) -avec le soutien du centre opérationnel de zone (COZ) de Valabre (Bouches-du-Rhône), qui effectue des missions de guet aérien- les hommes du SDIS sont prépositionnés en cas de risque majeur.
La veille pour le lendemain, grâce aux bulletins de Météo-France, ils savent où un feu est susceptible de se déclencher dans certaines conditions de vent et de sécheresse. "Le 13 août dernier, nous avons ainsi mobilisé 1143 hommes dans le département, soit un tiers de notre effectif", reprend Frédéric Gosse. Un travail de prévention couronné de succès: 98 % des feux sont stoppés avant de prendre de l'ampleur.
Sur le territoire de Nice stricto sensu, avec de 105 à 165 hommes en permanence, les pompiers disposent d'effectifs significatifs, répartis dans dix casernes, dont celle de Magnan, où opère l'état-major.
"Mais les feux ne représentent qu'un petit pourcentage (8%) des 50 000 interventions que nous réalisons chaque année », tient à préciser Yves Cavalier. Avant d'insister sur ce qui, selon lui, constitue la meilleure arme: la prévention. "Nous venons de mettre en place une brigade périurbaine chargée d'aller au contact de la population." Sa mission? Donner aux habitants les réflexes salvateurs: débroussailler régulièrement, savoir se renseigner, connaître les comportements à adopter en cas d'incendie (voir l'encadré)... Sans oublier la nécessité de ne jamais baisser la garde, tant le risque de feu de forêt peut varier, d'une saison à l'autre, en fonction des aléas météorologiques (sécheresse, pluie, vent): en 2007, 577 hectares ont ainsi brûlé sur l'ensemble du département, contre seulement... 5 cet été ! De mémoire de pompier, c'est un véritable record.
Consignes
Ne pas s'approcher du feu
Fermer les bouteilles de gaz
Fermer les volets
Calfeuter portes et fenêtres |
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Posté le:
08 Avr 2009, 13:04 |
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nicolai08 a écrit: | Kasskou a écrit: | Salut moi aussi, surtout qu'ils s'attendent un jour ou un autre a se que Nice soit rayé de la carte par un gros seisme. |
c'est serai trop beau pour ête vrai.... |
Attention quand même, etant niçois d'origine, je te conseils vivement de t'excuser avant que la foudre ne s'abatte sur toi.....
Oui, la région PACA en général est soumisse au risque sismique.
En ce qui concerne le risque de feu de oret en ville à Nice, il doit etre aussi present que dans le centre de Paris, rien qu'au vu de la densité de population.
briga |
_________________ le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on est plus de deux, on est une bande de cons. |
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