dom49bspp
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19 Oct 2009, 09:33 |
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Après avoir emprunté un escalier de secours, les deux jeunes filles se sont débrouillées pour accéder à une première terrasse du toit, puis à une seconde. Avant de tomber à travers une trappe de désenfumage.
Deux Angevines de 12 ans et 14 ont été blessées, dont l'une très grièvement, alors qu'elles jouaient sur le toit d'un centre social. Une trappe de désenfumage a cédé sous leurs poids, elles ont chuté de 6 m.
L'une d'elles est sortie de l'hôpital. L'autre, beaucoup plus grièvement blessée, souffre de séquelles neurologiques. Elle ne peut plus marcher. Respectivement âgées de 14 ans et 12 ans, les deux adolescentes ont été victimes d'une chute du toit d'un centre social, dimanche 11 octobre, à Angers. Un accident qui ne s'était pas ébruité jusque-là.
Il est environ 11 h, ce jour-là. Au centre social Jacques-Tati, dans le quartier Belle-Beille, une poignée d'artistes amateurs fignolent leur exposition avant l'arrivée du public. Parmi eux, Ioan Bader. « J'étais parti chercher un café quand j'ai entendu crier à quelques mètres », dit-il.
L'artiste peintre se précipite vers la salle polyvalente du centre social. Deux jeunes filles gisent sur le sol après avoir chuté du toit. C'est la panique, l'appel aux secours. Domicilié quelques rues plus loin, Ioan Bader connaît les adolescentes pour les avoir déjà croisées dans le quartier. « Ce matin-là, elles revenaient de la boulangerie ; le pain était sur le sol auprès d'elles. »
Selon Martine Devaux, l'adjointe de quartier, « les deux adolescentes sont montées sur le toit en empruntant un escalier de secours métallique, à l'extérieur, après être passées par-dessus un grillage ». Le portail fixé en haut de l'escalier ne les a pas stoppées. « Elles se sont débrouillées pour enjamber, au-dessus du vide, le mètre qui les séparait du toit », s'étonne encore l'élue.
Une vitre en plexiglas
Les deux copines accèdent à une première terrasse, puis à une seconde par une échelle fixe de service. Que s'est-il passé ensuite ? Ont-elles marché délibérément sur la trappe de désenfumage ? Ont-elles sauté dessus ? Toujours est-il que la large vitre en plexiglas a cédé sous leur poids. Et que les adolescentes sont tombées six mètres plus bas.
« La sécurité des installations ne semble pas en cause si l'on se réfère aux premières constatations », observe Martine Devaux. En revanche, la présence d'enfants sur le toit n'est pas une première. Plusieurs riverains le confirment. Et s'en indignent. « Il y a beaucoup de gamins qui grimpent sur les murs, confie Patricia, qui habite face au centre Tati. Et grimper n'est pas sans risque ! »
Au moment de l'accident, les deux adolescentes n'étaient visiblement pas seules. « Il y avait également deux petits garçons », indique un témoin. Une enquête de police est en cours. De son côté, la Ville a mis son médecin à disposition des artistes, choqués par ce drame.
Vincent COQUEREAU.
Ouest-France |
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