Forum Pompier : le forum dédié au métier de sapeur-pompier

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Hello,

Je suis assez d'accord pour dire que les éléments portés à notre connaissance ne sont pas assez explicites pour juger de la situation...

Sinon, oui, sans négociation, dans une échelle aérienne (qu'elle soit équipée de plate-forme ou nacelle) on doit être "longé"!!!!

Voili voilou,

A +

dans l'aisne nos ceinturon sont équipé d'une longe. peut-être qu'il s'était amaré avec au garde-corps de l'EPS. après je ne sais pas, je n'étais pas sur les lieux mais les mentalités ici ont beaucoup changées sur la sécurité des intervention en hauteur depuis le décés de notre collègue olivier, c'est pour ca que je pense qu'il été amaré.

ensuite pour le LSPCC, personnelement, ayant une EPA 30 dans mon centre avec nacelle, nous mettons jamais le LSPCC quand nous progressons à l'intérieur de la nacelle. seul une progression sur les plans permettent la pause d'un LSPCC.

Passionné accro Sexe: Inscrit le: 25 Jan 2006 Messages: 1193

banal a écrit:

Hello,

Je suis assez d'accord pour dire que les éléments portés à notre connaissance ne sont pas assez explicites pour juger de la situation...

Sinon, oui, sans négociation, dans une échelle aérienne (qu'elle soit équipée de plate-forme ou nacelle) on doit être "longé"!!!!

Voili voilou,

A +

HS : c'est quoi la difference entre une nacelle et une plateforme : le nbre de bonhommes qu'on peut mettre dedans ?

Salut,

Ca dépend de la position du réceptacle par rapport au dernier échelon du parc.

Si le dernier échelon se trouve au-dessus du sol de la structure, on parlera de nacelle.

Si le dernier échelon se situe au même niveau (plus ou moins) que la face inférieure de la structure, on parlera de plate-forme.

@+ Wink

Habitué Inscrit le: 27 Juil 2006 Messages: 186

Bonsoir,

Juste une petite question. Quand vous partez pour PNRPA, à l'echelle, au moment de pénétrer dans l'appart', vous avez des longes extensibles??

Là, je ne vois pas trop...

non on est ammarer à la plate forme ou nacelle le temps de la progression et de la pénétration dans l'habitation ouis une fois à terre, on détache la longe.

gabriel b a écrit:

non on est ammarer à la plate forme ou nacelle le temps de la progression et de la pénétration dans l'habitation ouis une fois à terre, on détache la longe.

Avec une longe réglementaire d'1 mètre ?

C'est plus un coup à te bloquer en plein enjambage de fenêtre, non ??

Attaché ou pas, on a encore affaire à un bourré qui nous pourrit la vie, y'en a marre des ravages de l'alcool, des inters de daube associées et des risques que ça nous fait prendre
Qu'il ramasse
Il boira moins quand il sera au trou.

Et si le SP était tombé ???
On aurait expliqué à sa veuve que le pauvre gars qui l'a poussé était un pauvre gars un peu perdu dans la vie?
Super.

brembored a écrit:

On aurait expliqué à sa veuve que le pauvre gars qui l'a poussé était un pauvre gars un peu perdu dans la vie?
Super.

a tout compris! tu devrais faire avocat, on sent l'expérience...

oui une longe de 1m, pas trop bien pour enjamber quand on est pas très près de la fenêtre. mais bon, on fait avec les moyens qu'on a. si on ne s'ammare pas et que l'on tombe, on connait dejà les reflexions et autres remarques alors on s'attache et on fait comme on peut!

j'aurais plutot tendance à dire: si tu ne t'amarres pas et que tu tombes, les reflexion tu t'en foutras un peu... vu ton état. tu t'amarres surtout pour toi.

bien sur j'entend bien....

mais ce que je veux dire c'est que parfois les situations ne sont pas favorables pour travailler correctement en étant amarré. et puis après on a la pression des sinistrés qui nous en demande plus (je pense à olivier) et de la hierarchie qui te regarde et qui te dit en debrief que tu a mal fait ton boulot, ou pas assez rapidement alors que tu as fait comme tu as pu parce que ta position était pas adapter à cause de l'amarage.

donc oui tu t'amarre pour toi mais des fois pour assurer a bien ta mission tu aimerais être mieux ammaré ou ne pas l'être du tout.

comprends tu mon raisonnement?

tout à fait, et je suis bien d'accord avec toi.

il faudrait trouver un système qui permette de rester amarer tout en ayantassez de liberté de mouvement et une longe pas trop longue en cas de chute.

un amortisseur de chute? (savez, une sorte d'enrouleur qui se déroule en déclenchement un frottement si la vitesse de déroulement est trop forte)

Invité

Bonjour a tous
moi je pense en premier au collègues qui a ue de la chance se jour la

Moi je dit que l'on soit en état d'alcool ou pas je n'accepte pas que l'on puisse
risquer la vie a un secouriste juste par se qu'il arrive devant une fenêtre sans prévenir et de le pousser c'est inacceptable.

bon courage a toi
une grande penser a toi
d'un pompier du 25

Posté le: 03 Jan 2010, 11:40

Bonjour à tous et bonne année

Juste un petit coup de g....e
Je trouve en effet déplorable que cet homme ai poussé ce pompier venant le secourir. Malheureusement cet homme était sous l'emprise de l'alcool. Je sais que beaucoup diront que ce n'est pas une excuse moi même il m'arrive de le dire.
Je travaille en service d'urgences et nous avons régulièrement l'occasion de rencontrer ce genre d'individu qui nous insulte, parfois violent. Souvent emmener dans une chambre spéciale et attaché car ils doivent décuvés et ne se souviennent plus le lendemain de ce qui c'est passé et s'en excuserait presque! Difficile de l'accepter mais tellement sincère. L'alcool est une drogue il ne faut pas l'oublier et même la personne la plus gentille peut devenir un monstre suivant la dose ingurgité!
D'autres trop alcoolisé cherche à fuguer et nous sommes responsable donc nous appelons les services de l'ordre pour un dégrisement en cellule.
Les pompiers nous en ramènent régulièrement ramassé sur la voie publique. Ils ont l'obligation de le faire. Mais une personne qui est chez elle et qui s'alcoolise, je comprend qu'en ne répond pas aux appels, les pompiers soient obligés d'aller vérifier si tout va bien. Ce que je regrette c'est que cet homme alcoolisé, n'étant plus dans son état normal, voit pénétrer chez lui un homme qui prend pour je ne sais qui (certain sont trop alcoolisés et peuvent avoir des hallucinations) et qui le repousse sans vraiment se rendre compte qu'il est suspendu à une échelle, alors qu'il n'a rien demandé. Les pompiers n'ont pas de formation sur ce genre de maladie (mais aussi sur d'autre) et ce qu'elle provoque c'est dommage.

Qu'on ramasse les gens dans la rue quand ils sont alcoolisés pourquoi pas, ça fait désordre mais aller les chercher chez eux c'est de l'abus. Je ne m'en prend pas aux pompiers qui font leur travaillent mais qu'une loi existe pour qu'ils puissent laisser la personne chez elle. Elle a le droit de faire ce qu'elle veut puisqu'elle n'embête personne. Les urgences sont saturés de ce genre de personne qui coûte cher à la société.

Je ne veux pas refaire le monde mais combien de personne on bu au réveillon et on repris la route? Même monsieur tout le monde qui se sent bien, un certain nombre! Sans compter les accompagnateur de personne emmener par les pompiers qui ont pris leur voiture et qui à tout moment aurait pu avoir un accident. Au 31 nous avions une personne avec 4g84 conscient et agressif et un autre avec 1g50 inconscient qui à fini dans le service de soins continus!
Les gens ont besoin d'alcool pour s'amuser sinon c'est pas une fête! c'est une façon d'oublier les soucis. On mange, on boit, on rit, puis le discours chauffe on parle politique ou autre puis on est pas d'accord, on se bagarre... La femme et le mari se disputent, l'un prend la voiture et se tue...Un homme alcoolisé prend le volant avec son fils, c'est l'accident, l'enfant meurt pas lui...D'autres reste handicapés.. Des histoires vraies comme ça on en a pleins à l'hôpital.
L'alcool c'est un drogue, qui fait des ravages et détruit beaucoup de vie smile_aie

Fidèle Sexe: Inscrit le: 29 Oct 2009 Messages: 220 Localisation: Par la

«PERSONNE ne répondant pas aux appels ». Une intervention on ne peut plus courante pour les pompiers. Pas de quoi s'inquiéter donc quand le 28 novembre dernier, ils sont appelés place Saint-Julien, à Laon.
Mais ce jeune sergent volontaire va connaître la peur de sa vie. Tandis que ses collègues essaient de pénétrer dans l'appartement par la porte, il monte à la grande échelle pour voir par la fenêtre ce qui se passe à l'intérieur. « L'échelle était déployée à son maximum. J'étais à peu près à 8 mètres de hauteur. J'ai aperçu un homme dans la pièce alors je lui ai fait signe de m'ouvrir », expliquait le pompier hier, à la barre du tribunal correctionnel de Laon.
Cet homme, c'est Ludovic Fin qui, alors qu'il est à peine midi, présente un taux d'alcoolémie de 3,40 g. Il affirme ne pas se souvenir de la scène qui l'a amené devant les juges alors c'est la victime qui raconte.
« J'avais peur des juges »
« Il a ouvert la fenêtre et a essayé de me faire tomber en me poussant avec ses bras et ses pieds. Il était en position de force car je n'avais qu'une main pour me défendre : avec l'autre, je m'accrochais à la rambarde. Il répétait : « On va sauter ». Moi, je hurlais que je ne voulais pas mourir, que j'avais des enfants. La scène a duré une minute mais cela m'a paru une éternité ».
Ludovic Fin a été maîtrisé par des pompiers et des policiers qui, entre-temps, avaient défoncé la porte de l'appartement, alertés par les cris. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le sergent n'a pas souhaité porter plainte, pas plus qu'il n'a voulu rentrer chez lui pour se remettre de ses émotions.
Quelques heures plus tard, le pompier et ses collègues sont sollicités pour secourir un homme en coma éthylique dans un restaurant de la ville. Ce n'est autre que Ludovic Fin. C'est alors que le pompier se décide à porter plainte.
Hier, Ludovic Fin n'a pas dit grand-chose, à part qu'il ne se rappelle de rien mais ne conteste pas. S'il n'a pas répondu aux précédentes convocations de la justice, c'est parce qu'il « avait peur de venir ». « Mais réalise-t-il au moins quelle peur il a causé à ce pompier ? C'est sa liberté qui est en danger aujourd'hui, pas sa vie » rétorquera la substitut du procureur, Xavier Sicot.
« A-t-il au moins compris la portée de son geste ? », questionnera l'avocat de la victime, Me Moreau. « Il met tout sur le dos de l'alcool mais même saoul, ce qu'il a fait est inexcusable ».
Le parquet avait été relativement clément dans ses réquisitions, eu égard au vécu du prévenu qui n'a pas été épargné par la vie : toute sa famille a péri dans un incendie qui lui a laissé de lourdes séquelles tant physiques que psychologiques.
Pas d'excuse
Les juges ont doublé la peine demandée, condamnant Ludovic Fin à deux ans d'emprisonnement dont un an avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans, décernant un mandat de dépôt à l'issue de l'audience.
Ce Laonnois de 37 ans qui a désormais interdiction de fréquenter les débits de boissons devra, outre se soigner, indemniser le pompier à hauteur de 2 000 euros pour le préjudice moral.

Source L'Union du 8/04/10

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