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Posté le: 13 Jan 2010, 13:59

brembored a écrit:

Au jeu de l'affectation par note, pensez que la Creuse et la Corrèze risquent de se taper tous les derniers...

Les SDIS peu convoités n'adhèreront sans doute pas à ce système.

Pour le durcissement du concours, il est vrai que le sport semble aujourd'hui abordable, mais :
- faut-il durcir ou revenir simplement à un barême noté comme avant?
- on pourrait déjà durcir aujourd'hui en fermant un peu plus les écoutilles à l'entretien... donc si on ouvre tant les portes, c'est que ça arrange du monde. Tant pis pour ceux qui sont sur la touche...

Un sport difficile mettrait peut-être un peu plus à l'abri des bêtes à concours qui postulent chez les SP comme aux impôts ou ailleurs...

C'est pourtant ce qu'il se passe en médecine. Tu es bon, tu choisis ta spécialité et ta ville, genre ophtalmo à Nice, tu es mauvais, tu fais santé publique dans la Creuse...

A ces départements de mettre en avant leur avantage d'être attractif. Et pas forcément l'aspect pécunier, car cela ne fonctionne pas.

Le problème du concours n'est pas sa difficulté mais son nombre d'admis sur la liste d'aptitude, qui devrait plutôt correspondre au nombre de poste.

La sélection sur le sport n'est pas une solution à mon avis. Car des gars avec tout dans les muscles et rien dans la tête peuvent alors passer. En plus avec du travail, la majorité peut arriver au niveau.

C'est sur des tests écrits de logiques, de culture générale, et éventuellement les langues que doivent se faire la sélection.

Posté le: 13 Jan 2010, 15:04

Kasskou a écrit:

Salut,

Les tests sportifs sont loin d'etre difficile, pas besoin d'etre sportif de haut niveau pour les passer haut la main ! Mais il y a quand meme une condition physique minimum a avoir, apres les tests écrits et l'oral servent aussi a reperer les gros bras qui n'ont rien dans la tete !

Oui aux tests sportifs (meme plus dur s'il le faut).
Oui aux tests écrit.
Oui a l'oral.
Oui aux tests psycho.

Mais non a tous ces concours avec des postes sans places derriere.

Apres, l'affectation par note comme le dit Brembo, toujours les memes SDIS qui auront les derniers.

Ce que vous dites est vrai, après les tests internes à chaque département possède un niveau minimum d'aptitude.
Il suffit de prendre le niveau minimum d'aptitude demandé dans le département où les tests sportifs sont les plus difficiles, de mettre en place des test écrits oraux et psycho similaires, avec un niveau minimum, et là même les derniers qui choisissent la Creuse, seront compétants. Et même si ces départements ont les moins bons, ils ont des bons, peut-être meilleurs qu'avant.

Posté le: 13 Jan 2010, 15:30

axeman a écrit:

Là où cela devient problèmatique c'est que quand un SDIS ouvre un concours pour recruter par la suite, il n'ouvre pas un nombre de postes équivalent à ces besoins mais beaucoup plus, parfois même 10 fois plus. Ceci afin que d'être sûr de pouvoir recruter une partie des admis, sans qu'ils partent tous sur d'autres départements. La solution serait plutôt d'avoir une évaluation correcte des besoins de l'ensemble des SDIS de France et d'ouvrir un ou des concours avec un nombre d'admis égal à ces besoins. Bien sûr pour cela il faudrait une coordination générale qui ne pourrait être faite selon moi que par la DSC. .

Je pense que tu as raison, il y a là une grosse part du problème :
Quand les "gros" SDIS organisent un concours, pour espèrer avoir les 2 ou 300 SPP qu'ils souhaitent, ils organisaient il y a quelques années des concours de plusieurs centaines de places !!!

Parce que tout le monde veut postuler dans son SDIS, qui n'a pas forcément les moyens (ou l'envie) d'organiser un concours.
Sauf qu'à ce petit jeu, beaucoup de gens se sont retrouvés sur la touche :
Par exemple, à la louche, pour avoir 300 SPP dans le département organisateur, on ouvre 800 places, on a 300 pour soi, 300 pour les autres et 200........ sur la touche...

Il faudrait que les départements qui n'organisent pas de concours soient obligés de payer la part du candidat qu'il recrute auprès du SDIS qui a fait le concours.

Ca impliquerait (bizarrement...) plus les "petits" SDIS dans le jeu de la coordination nécessaire.
Car c'est un peu facile de s'appuyer sur le budget des SDIS riches pour recruter.

De plus, attention aussi à un point :
Le concours SPP n'est pas un du.
C'est parfois l'impression qui en ressort dans le discours de certains.
Non, tout le monde ne sera pas SPP
Non, on n'ouvrira pas des postes pour le plaisir de recruter nos SPV locaux
Derrière, ce sont les impôts des concitoyens.

Posté le: 13 Jan 2010, 15:57

Une voie possible d'économie est l'organisation d'un concours par plusieurs SDIS, avec une part de financement proportionnelle au nombre de places proposées.

Ex: concours 2007, SDIS 90/88/67/68.

Ainsi les petits SDIS ne seront pas ignorés.

Choix de l'affectation en fonction de l'ordre de mérite, avec une liste d'attente si désistement.

Au moins, il n'y aura pas 200 reçus "collés" qui ne pourront prétendre à un poste.

Posté le: 16 Mar 2010, 00:50

Donc au final:

- Elever le niveau de sport (ca evitera d'embaucher des boulets, comme ca peut se faire actuellement!!)

- Test math et français mais aussi des tests psychotechniques

- Des SDIS organisateurs qui ouvrent un nombre de postes destinés à l'embauche

- le SDIS organisateur forme la nouvelle recrue, le classement détermine le choix de l'affectation.

- le SDIS "employeur" rembourse au SDIS "organisateur et formateur" les frais engagés.

On a des sapeurs-pompiers avec une très bonne condition physique, un bon niveau que ce soit en Français ou en Logique. Et personne ne reste sur la touche, car tous le monde à un poste.
Certes, les SDIS n'ouvriront plus des concours à 500postes ou 1000postes, mais des concours à 50postes ou 100postes (chose qui se faisait il y a 15ans). Seul les méritants (ceux qui ont vraiment bossé leur concours) seront pris, un système honnête.

J'oublie quelque chose?