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babou35 a écrit:

welshbob a écrit:

Citation:

Deux trains de voyageurs sont entrés en collision, lundi matin 15 février, à Buizingen, à la sortie de la gare de Hal, sur la ligne Soignies-Bruxelles (en Flandre, au sud-ouest de Bruxelles), faisant au moins vingt morts, selon la télévision belge et le maire de la ville, Dirk Pieters, cité par la télévision publique flamande VRT et l'agence de presse Belga. "Tous les services de secours sont sur place. Les blessés graves sont soignés sur les lieux avant d'être transférés dans un hôpital", a ajouté M. Pieters. Les responsables de la ligne ont refusé de confirmer ce bilan.

Le premier ministre belge, Yves Leterme, se rendra lundi après-midi sur les lieux de l'acident de train à Buizingen. Il sera probablement accompagné du roi, a annoncé le porte-parole du premier ministre. M. Leterme, qui a entamé ce lundi à Pristina (Kosovo) la première étape de ce qui devait être une visite officielle de trois jours dans les Balkans, a décidé de rentrer prématurément en Belgique.

"Deux trains se sont heurtés peu avant 8 h 30 à la sortie de la gare de Hal, en direction de Bruxelles", a déclaré la porte-parole de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB). "Ce pourrait être une collision frontale entre des trains transportant des personnes se rendant à leur travail à Bruxelles ou en venant", a-t-elle ajouté, à propos des circonstances de cet accident qui s'est produit à l'heure de pointe sur la ligne Mons-Bruxelles. Un des trains impliqués était celui qui faisait la liaison Quiévrain-Liège Guillemins. L'autre faisait la liaison Leuven-Braine-le-Comte.

"Il y a des morts", a déclaré un porte-parole d'Infrabel, gestionnaire du réseau ferré belge, qui n'a pas voulu avancer de chiffre. La télévision a montré les locomotives des deux trains projettées en l'air par le choc frontal. Interrogé par la chaîne francophone RTBF, le secrétaire d'Etat belge à la mobilité, Etienne Schouppe, a confirmé de son côté la mort d'une personne. Il y a des blessés graves nécessitant des amputations, a ajouté le responsable belge. La cause de l'accident n'est pas connue. A la suite de cet accident, le trafic des trains à grande vitesse internationaux Thalys et Eurostar est interrompu au départ de Bruxelles. Par ailleurs, aucun train ne circule entre Bruxelles et Tournai ainsi qu'entre Bruxelles et Mons.

Selon Le Soir, "'la police s’attend à un bilan de plusieurs morts'", nous fait savoir une source sur place".

Selon RTL info, trois trains seraient impliqués dans cette collision. Ni la SNCB ni Infrabel ne sont en mesure de confirmer cette information.

Le plan d'urgence a été déclenché. Pour suivre en direct l'évolution de la situation, la Libre Belgique a mis en place une couverture live de l'événement.

Sur Twitter, Cédric, un voyageur qui circulait dans un des trains envoie des photos. Il précise: "On va être hébergé dans une salle de sports."

source
Des vidéos et des photos y sont également disponibles.

Le bilan est passé ce matin à 18 morts et plus de 120 blessés. smile_peur

Welsh

Habitué Inscrit le: 02 Mar 2008 Messages: 135

bonjour

BUIZINGEN Une heure et 10 minutes après le drame de Buizingen, à peine… 4 véhicules (sur 89, dont 35 ambulances Siamu !) étaient sortis des casernes des pompiers bruxellois pour se rendre sur le lieu de la catastrophe de Hal dont le bilan ne cessait pourtant de croître.

Dix jours après le drame, le délai qu’ils ont voulu respecter, c’est l’important bémol dans l’organisation des secours que dénoncent les pompiers bruxellois, et confirme à la DH l’adjudant Marc Marien, de garde ce matin-là à Anderlecht : à 9 h 37 – le drame s’était produit à 8 h 28 –, 10 pompiers bruxellois sur 155 professionnels avaient quitté les casernes pour se rendre à Buizingen à 14 km.

“J’espère, poursuit l’adjudant Marien qui pèse chaque mot, que des blessés ne sont pas morts dans le froid d’avoir attendu trop longtemps.”

Pour les pompiers bruxellois, le go ! qu’ils attendaient est arrivé à… 11 h 37. Selon l’adjudant Marien toujours, la “conséquence certaine” est qu’il y a eu, à Buizingen, du “brancardage sauvage” alors que, par contre, les secours organisés depuis Louvain engageaient les pompiers de Zaventem – à 38 km de Buizingen.

Ce que les Bruxellois dénoncent, ce n’est pas d’avoir appelé Zaventem, c’est de n’avoir pas fait appel aussi aux casernes d’Uccle (13 km), Anderlecht (14) et au poste Héliport (21 km) quand les premiers corps sur place – Hal compte 10 pompiers et Tubize des bénévoles – ne pouvaient suffire, le bilan humain grimpant de “quelques blessés” à “12 tués certains, 25 probables” , et 191 blessés.

Crash à 8 h 28. Deux ambulances sont demandées aux pompiers bruxellois à 8 h 40 et ces 2 véhicules, l’alpha 177 et l’alpha 147, avec 4 pompiers, quittent les casernes d’Anderlecht à 42. Elles sont suivies à 8 h 45 par un premier camion technique équipé de lorry (ces chariots pouvant circuler sur les voies).

Et pendant 45 minutes, aucun renfort n’est plus demandé par le Brabant flamand à la Région bruxelloise.

Il est 9 h 39 quand Louvain demande un deuxième camion technique, celui-là équipé d’un matériel lourd de désincarcération, le S ou Sierra 11.

Bref, en 70 minutes d’une cata avec 200 victimes : 2 ambulances (sur 35) et 2 camions techniques (sur les 10); mais aucun des 5 véhicules de commandement et aucune des 25 autopompes ni des 14 grandes échelles pourtant équipées chacune d’un bon équipement de désincarcération qui eût été si précieux.

Des blessés, agonisants peut-être, attendaient dans les ferrailles, le froid, la neige.

La preuve du brancardage sauvage, les pompiers bruxellois la trouvent dans ces photos qui ont fait le tour de la planète, comme celles de ce policier portant la fillette dans les bras.

Adjudant Marien : “Ce policier a agi au mieux. Nous disons seulement qu’il existe d’autres techniques pour prendre les blessés en charge dans des conditions optimales. À Bruxelles, le brevet pompier Amu (aide médicale urgente) nous oblige à un recyclage annuel” …

Ces pompiers veulent comprendre “pourquoi” ils furent “maintenus à l’écart” de Buizingen. Ils veulent espérer qu’il ne “s’agit pas de motifs bassement linguistico-communautaires”.

Leur démarche se veut “éloignée de tout esprit polémique” ; ils indiquent que sur place, grâce “au commandement des pompiers de Zaventem sur le terrain ”, “entre pompiers” , tout “a vraiment bien fonctionné” .

Gilbert Dupont

© La Dernière Heure 2010