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Une explosion a détruit samedi matin un immeuble du quartier Saint-Anne, à quelques pas de la rue Saint-Fuscien. Un homme âgé d'une trentaine d'années a été grièvement blessé. Il doit la vie à deux Amiénois qui l'ont secouru alors qu'il était coincé sous les décombres. L'explosion serait due au gaz. Certains riverains devront être relogés

« De chez moi, j'ai vu une grande colonne de feu haute d'au moins 30 mètres qui montait dans le ciel. »

Éric Mehimmedesti, adjoint au maire d'Amiens et habitant du quartier Sainte-Anne fait partie de ceux qui ont été témoins de l'explosion qui s'est déroulée hier matin à 10 h 15 et qui a ravagé le nº 11 de la rue Ducange.
Il s'agit d'une propriété composée d'une ancienne maison bourgeoise et de dépendances - un bâtiment de trois étages - divisées en plusieurs logements.
C'est là que l'explosion s'est produite, soufflant la totalité du bâtiment qui s'est effondré. Un des habitants des lieux, brûlé à plus de 80 % sur l'ensemble du corps, a été projeté dans la cour, où il s'est retrouvé coincé sous les décombres. Il doit probablement la vie à deux hommes, qui alertés par les cris et voyant une main dépasser des gravats lui ont porté secours.
Une mère et ses deux enfants, qui se trouvaient dans le hall d'un immeuble voisin, ont été choqués par le « blast » - comme disent les pompiers - et légèrement blessés.
Dès que l'alerte a été donnée, un imposant dispositif a été mis en place par le service départemental d'incendie et de secours de la Somme (Sdis).

Deux résidents manquaient à l'appel

80 pompiers se sont rendus sur les lieux en même temps que les services du Samu 80, plus de 40 policiers de la sûreté départementale et des policiers municipaux.
L'homme le plus sérieusement blessé a été transporté par hélicoptère à l'hôpital Percy des grands brûlés, à Clamart (Hauts-de-Seine). Son pronostic vital ne serait pas engagé.
La mère ses deux enfants ont pu quitter l'hôpital d'Amiens en milieu d'après-midi.
La maison située au nº 13 de la rue a été sérieusement endommagée par un incendie, conséquence de la première explosion. La municipalité d'Amiens devait trouver une solution de relogement pour les habitants des lieux.
En fin d'après-midi, les équipes de sauvetage et de déblaiement et les équipes cynophiles recherchaient plusieurs occupants des lieux dont on était sans nouvelles.
En fin de matinée, une jeune locataire qui avait passé la nuit chez ses parents et non dans le bâtiment s'est signalée auprès des services de secours. Deux autres personnes - il s'agirait de deux jeunes hommes - manquaient à l'appel.

Un enquêteur du quai des Orfèvres sur place

Les deux hommes, dont l'identité n'était pas connue, seraient arrivés dans le bâtiment qui a explosé il y a un mois et auraient été logés au second étage.
Les policiers de la sûreté départementale de la Somme ont mobilisé d'imposants moyens pour découvrir leurs identités. Une tâche rendue difficile par le fait que, pendant quelque temps, les lieux auraient été squattés. L'étaient-ils encore au moment de l'explosion ?
On apprenait hier soir qu'un des deux occupants se serait manifesté auprès des services de police.
L'après-midi un enquêteur spécialisé de l'identité judiciaire de la police judiciaire de Paris - le Quai des Orfèvres - a été dépêché sur les lieux pour déterminer les causes de l'explosion, probablement due à une fuite de gaz provenant soit d'un tuyau soit d'une bouteille.
Fuite accidentelle, tentative de suicide, acte volontaire ? Il était impossible de se prononcer hier soir.

Source Courrier Picard
Reportage France3 Picardie

Habitué Sexe: Inscrit le: 20 Sep 2010 Messages: 127

Bonjour,

Étant un ancien du collège qui a revu des dégâts suite a cette explosion, nous avons eu de la chance que cela ce passe un jour ou l'établissement était fermé smile_top

Ps : pour ce qui sont de la somme, vous avez eu des nouvelles de la personne bruler ? puisqu'après plus une nouvelle