Forum Pompier : le forum dédié au métier de sapeur-pompier

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Posté le: 10 Nov 2011, 21:50

Merci beaucoup d'avoir fait ton enquête

ca m'encourage d'autant plus... Wink

Posté le: 11 Nov 2011, 14:19

De rien

bon courage pour tes formations et tiens-nous au courant Wink

Amicalement, hugo smile_coolman

Posté le: 11 Nov 2011, 19:18

Oh que ouii je vous tiendrais au courant Wink

mais rien avant Janvier pour le moment smile_dort

Nouvelle recrue Inscrit le: 24 Oct 2011 Messages: 7

Bonjour,
On ne pas pas etre trop empathique dans ce metier,sinon on change......
Certaines interventions medicales vous laissent une empreinte pour toute votre vie,vous souhaiteriez vous en debarasser mais parfois c'est impossible.
Il n y a pas de personnes 'blindes'tot ou tard les souvenires d'interventions douloureuses vous envahissent.
Le pire c'est les enfants.....oui les enfants....

Posté le: 29 Nov 2011, 09:51

Les enfants oui je n'ose même pas y pensé mais je pense qu'une personne Empathique ou non ne peut supporter aisément de voir un enfant blessé ou mourant... Je pense que personne ne peut dire qu'il a "oublier" des interventions comme celles la... Évacuer sur le moment et partager son ressenti présent permet de "figer" la douleur a cet instant présent , Non?

Tu dis qu'être trop sensible peut te changer...Surement , tout le monde change mais je me demande si ce n'est pas pour changer et devenir meilleur que je veux devenir pompier alors je ne sais pas pourquoi je fais ca...

Mon point de vue c'est qui de mieux placer pour faire face à la détresse humaine, au situations délicates qu'une personne qui les comprends au mieux ?

Apres je ne veux vraiment pas m'avancer je pourrais mieux savoir le jour ou j'y serais confronté...

Tu parles d'expérience personnelle?
Merci de ta réponse en tout cas
smile_top

Nouvelle recrue Inscrit le: 01 Nov 2009 Messages: 37

Dans le désordre:
Sur intervention?
Je ne pense pas que ce soit réellement là que se posent le plus de soucis (même si ça peut)... "Techniciens" que nous sommes, nous sommes conditionnés à agir. On a eu le cas en 2011 d'un motard SPV de repos qui s'est tué, c'est son centre qui est intervenu en 1er... Bah conditionné à masser, ils ont massé.

Après l'intervention?
On reste de grands couillons de machos, on ne parle donc quasiment jamais ouvertement de ce qu'on a réellement sur le coeur. Par contre, on n'est pas trop con, et on fait pour une bonne partie preuve d'empathie.
Cas concret: sortie d'ENSOSP mon SDIS m'imposait 3 semaines d'immersion en centre de secours, et je me retrouve chef d'agrès VSR, au départ pour un mec sous un train. Il se trouve qu'il a fallu que ce soit la première pour tout l'équipage.
Personnellement j'avais déjà donné dans des personnes décédées, et clairement je n'aime pas ça... Mais ramasser les morceaux, encore moins. Le contexte était d'autant plus foireux qu'il s'agissait d'un môme de 22 ans qui a fait ça à 18h, devant 80 personnes sur le quai, dont sa femme et sa fille...
Et bien le soir d'habitude au CS tout le monde se barrait dans son coin: un devant la télé, l'autre sur le net, le 3e en salle de sport... Et bien pas là... Tout le monde a senti que ça pesait, et ça a fini à discuter à pas d'heure au foyer.

A mon sens, en ce qui te concerne: il est difficile de parler de ce qu'on a "vécu" sur inter à sa famille si elle n'est pas dans le même cadre professionnelle. J'ai une ami toubib en SMUR qui n'a jamais pu parler de ses "difficultés" à ses parents informaticiens et instits... Trop dur pour eux.
Personnellement mon "exutoire": ma compagne (infirmière), et mes amis (SP, ambulanciers, SMURiste...). Ils partagent les mêmes difficultés et offrent une oreille attentive, cela permet de vider son sac quand on en a besoin!