tails38
Passionné accro
Inscrit le: 16 Mai 2009
Messages: 1116
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Posté le:
14 Jan 2015, 16:04 |
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Car entre ton mari et un patient il y a une grosse différence.
ma compagne, mon fils fais un ACR. je masse, j'insuffle.
Une personne dans la rue je ne ferrais que masser si je n'ai pas de quoi faire des insufflations en toute sécurité |
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Juuk
Nouvelle recrue
Sexe:
Inscrit le: 29 Mai 2013
Messages: 3
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Posté le:
24 Juin 2015, 18:57 |
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Aie! Ne mélangeons pas tout.
Avant toute chose, l'infirmier concerné par la situation ne se pose pas les bonnes questions.
Notre diplôme est encadré par un décret de compétence : le décret du 29 juillet 2004 relatif au diplôme d'état d'Infirmier.
La dessus, les écrits sont clairs :
Article R. 4311-14
En l’absence d’un médecin, l’infirmier ou l’infirmière est habilité, après avoir reconnu une situation comme relevant de l’urgence ou de la détresse psychologique, à mettre en oeuvre des protocoles de soins d’urgence, préalablement écrits, datés et signés par le médecin responsable. Dans ce cas, l’infirmier ou l’infirmière accomplit les actes conservatoires nécessaires jusqu’à l’intervention d’un médecin. Ces actes doivent obligatoirement faire l’objet de sa part d’un compte rendu écrit, daté, signé, remis au médecin et annexé au dossier du patient. En cas d’urgence et en dehors de la mise en oeuvre du protocole, l’infirmier ou l’infirmière décide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un médecin. Il prend toutes mesures en son pouvoir afin de diriger la personne vers la structure de soins la plus appropriée à son état.
Les formations dont ils disposent sont définies par le ministère de la santé : celles de ses années de formations et de stages, et la principale attestation concernée : l'A.F.G.S.U de niveau 2.
La panique est absolument normal pour n'importe quel professionnel de santé, surtout si celui-ci est seul ou face à une situation inhabituelle. La dessus, nous ne pouvons rien reprocher à l'IDE en question ; l'expérience et la pratique lui permettront de mieux réagir.
Cependant : un infirmier, autant qu'un aide-soignant, un ambulancier, un sapeur-pompier n'est pas apte à constater un décès, hors conditions particulières citées plus haut (présente dans l'AFGSU également).
Seule l'intervention d'un médecin, après concertation avec l'équipe pluridisciplinaire et les proches du patient, peut stopper la manoeuvre de réanimation, et déclarer le décès au vu d'un certificat médical.
La notion de diagnostic Infirmier (Art R 4311-3
« … l’infirmier… identifie les besoins de la personne, pose un diagnostic infirmier, formule des objectifs de soins, met en œuvre des actions appropriées et les évalue. ») implique des responsabilités et celle ci doivent être respectées. |
_________________ Infirmier SMUR et SAMU, en route pour l'école d'IADE! |
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