syldeg59
Habitué
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 Posté le:
10 Juil 2008, 06:53 |
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bonjour
Mardi, peu avant minuit, les pompiers sont intervenus dans la cité du Bois des Nonnes, à Ostricourt, pour un feu d'habitation. Comme nous l'indiquions hier dans nos éditions les plus tardives, pour deux enfants qui dormaient là, ils n'ont rien pu faire. Adrien, 7 ans, était encore dans la chambre et sa soeur, Alexiane, 4 ans, était au rez-de-chaussée, descendue par son père. Ces deux enfants n'ont pas survécu.
Alexis, 9 ans, avait déjà inhalé beaucoup de fumée et se trouvait dans un état très critique. Son corps a été brûlé à 50 %, notamment aux jambes et au visage. La dernière, une petite de 2 ans, elle aussi portée par son père comme Alexiane et Alexis, souffre d'intoxication. « Elle pourrait s'en sortir », selon le capitaine Cachat, du groupement de la gendarmerie de Roubaix, en charge de l'enquête.
Pour l'instant, on sait que la mère se trouvait seule au rez-de-chaussée pendant que les enfants se trouvaient dans la chambre. Sentant une odeur suspecte, elle est montée et a constaté la forte fumée. Immédiatement, elle s'est précipitée dehors pour aller chercher son mari, qui est à son tour monté pour sortir de cette chambre trois de ses enfants, le dernier restant introuvable à cause de l'épaisseur de la fumée. Quand les pompiers sont arrivés, la chambre ne brûlait pas, mais une chaleur insupportable s'en dégageait.
Une famille unie
Dès la nuit, la famille apprend le drame : « Je rentrais du boulot et j'ai vu cinq véhicules de pompiers sur l'autoroute, explique un cousin, dont l'épouse est la soeur de Nathalie Senez. J'ai senti qu'il se passait quelque chose et je les ai suivis. C'est là que j'ai appris que deux de mes neveux étaient morts. Et qu'un autre était dans un état très grave. » Les parents, d'abord hospitalisés, sont sortis hier après-midi. Ils ont aussitôt rejoint leur fils aîné et leur petite dernière, en ne sachant pas s'ils pouvaient les voir. « Dans cinq jours, les médecins nous diront ce qu'il en est. » La SOGINORPA, propriétaire de la maison, a proposé aux parents une cellule psychologique et un relogement dès hier soir. Ils ont décliné l'offre, préférant rester dans leur famille. Une famille partagée entre une douleur extrême et « un petit peu de haine », comme le confie ce cousin : « En 2006, Nathalie a fait une demande pour être relogée. S'il y avait eu rien qu'une pièce en plus, le bilan serait moins lourd. » L'enquête menée par la brigade de recherches de Roubaix n'a pas encore établi la cause de ce feu. Pour le capitaine Cachat, « il ne s'agirait pas, a priori, d'un court-circuit ou d'un problème lié au gaz. La porte de la chambre et la fenêtre étaient fermées, il n'y avait pas suffisamment d'oxygène pour que le feu se propage. l'incendie a été très rapide, la chaleur a fait tout fondre ». Les quatre enfants présents dans cette pièce de 20 m² ont été pris au piège. •
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2008/07/10/article_deux-enfants-perissent-dans-un-incendie.shtml |
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