Plouf
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12 Juil 2009, 10:30 |
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Citation: | Un père et son fils ont trouvé la mort hier matin dans le crash de leur avion de tourisme, près de Manzat (63). Une collision en plein vol entre deux appareils est à l'origine de l'accident.
«Appelez les secours. Appelez les secours ! ». L'habitante de « La Vareille » sur la commune de Vitrac (Puy-de-Dôme), affolée, lâche ses épingles à linge. Elle se met à courir vers le champ où elle vient de voir s'écraser un petit avion de tourisme.
Les sapeurs-Pompiers de Vitrac, très vite sur les lieux, hier matin, vers 11h15, ne pourront que constater le décès du pilote, Marc Beaudroit, et de son fils de 10 ans. À bord d'un Piper 28, ils avaient décollé un peu plus tôt dans la matinée de Biscarosse (Landes) pour se rendre à Vichy, au Légend'Air, un important meeting aérien.
« L'avion n'avait plus rien pour se diriger »
Ils volaient à deux avions, en parallèle avec un autre appareil, un Mousquetaire. Au-dessus de Vitrac, « il y a eu un gros bruit et puis un nuage noir », témoigne un habitant. Dans la collision, la queue du Piper est arrachée. « L'avion est alors parti en vrille à plat. Il n'avait plus rien pour se diriger », décrit un spécialiste de l'aviation civile. Il s'est écrasé comme une pierre, sur le dos, ne laissant aucune chance à ses deux passagers. L'autre appareil a pu voler jusqu'aux pistes d'Aulnat, près de Clermont-Ferrand, où il s'est difficilement posé.
Ses deux occupants, également un père de famille de Biscarosse et son fils de 14 ans, indemnes, ont été pris en charge par les gendarmes. Les deux pilotes, passionnés d'aéronautique étaient, semble-t-il, expérimentés. Marc Beaudroit, ancien directeur du service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de l'Ariège, avait le grade de lieutenant-colonel. Depuis plusieurs mois, il était chargé de mission auprès du ministre de l'Intérieur.
Son épouse, accompagnée de la famille des occupants sains et saufs du second appareil est arrivée hier soir à Clermont-Ferrand. Ils ont tous été pris en charge par la cellule psychologique du SDIS. La brigade de gendarmerie de transport aérien, basée à Aulnat, a été saisie de l'enquête, soutenue par la brigade de recherche et la compagnie de gendarmerie de Riom.
Préciser les responsabilités des pilotes
Les deux avions ont été placés sous scellés par le substitut du procureur de la République de Riom afin de préciser les responsabilités des pilotes dans la collision. La queue de l'appareil n'avait, hier soir, pas encore été retrouvée malgré le renfort de l'hélicoptère de la gendarmerie, venu d'Egleton.
Les gendarmes lancent un appel à toute personne qui pourrait découvrir des débris de l'avion (lire par ailleurs). Toutes les informations techniques seront utiles dans une enquête où les seuls autres éléments sont des témoignages visuels et des transmissions radio. Les pilotes de ces petits appareils volent à vue. Il n'y a pas de boîte noire.
Et la comparaison avec un tragique accident de la route a été faite de nombreuses fois hier dans ce champ Vitrac. Où un important dispositif de secours s'était mobilisé.
Une douzaine de gendarmes étaient placés sous le commandement du lieutenant Hennequin. Tandis que sous l'autorité du capitaine Marchandin, vingt-huit sapeurs-pompiers avec leurs six véhicules se sont attachés à la désincarcération des corps et à la mise en sécurité du périmètre à cause des fuites de kérosène.
Les pompiers aussi ont pris en charge, pendant près d'une heure, l'habitante de « La Vareille » qui a donné l'alerte. « Elle est très choquée mais ça va », a expliqué un pompier au mari inquiet. Elle a d'abord cru que l'avion allait tomber sur sa maison. Puis, la toute première sur les lieux, c'est elle qui a découvert les deux corps coincés dans le cockpit. |
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