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babou35
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Posté le:
23 Mai 2010, 11:50 |
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Dimanche 23 Mai 2010 - Slate.fr
En cas d'urgence, chaque minute compte. Mais il existe des cas contradictoires.
Nous nous sommes tous, un jour, laissés dépasser par une ambulance roulant à tombeau ouvert, toutes sirènes hurlantes. Et ce jour-là, la sagesse collective nous a soufflé que nous avions fait ce qu'il fallait; que dans cette situation, chaque seconde compte. Pourtant, en médecine d'urgence, la question de la vitesse demeure sujette à polémique. Il existe à ce sujet plusieurs exemples tragiques et contradictoires.
Prenez le cas d'Ashley Leveillee, une petite fille qui paraissait en parfaite santé. Un jour d'été 1996, non loin de Boston, Ashley fait une attaque; elle bleuit à vue d'œil devant ses parents horrifiés. L'ambulance fait un détour compliqué, et met 22 minutes à arriver sur place. Les ambulanciers ne sont pas particulièrement pressés (si l'on en croit le témoignage des policiers): une fois sur les lieux, ils remontent tranquillement l'allée menant à la maison. Ils tardent à administrer son médicament au bébé; elle en a pourtant besoin en urgence. Ashley a survécu, mais elle est paralysée à vie. Ses parents ont reçu une indemnité de 10 millions de dollars, et ce en partie parce que le personnel de soin avait été «trop lent».
Le cas Lady Di
La mort de la princesse Diana, en 1997, est un exemple plus célèbre de la lenteur parfois fatale des soins d'urgence. Selon les rapports, l'ambulance de Diana n'aurait dû mettre qu'entre cinq et dix minutes pour atteindre l'hôpital; elle en mit quarante. Le chauffeur respectait les procédures d'urgence françaises, il a donc conduit lentement pour «ne pas exposer la patiente à des chocs et à des heurts». John Oschner, spécialiste américain de chirurgie cardiovasculaire, estime que Diana aurait pu être sauvée si elle était arrivée aux urgences plus tôt.
Parmi les exemples inverses, on peut citer celui d'une femme qui n'avait qu'une blessure au doigt: son ambulance traversa un carrefour avec sirène et gyrophares [ce que les ambulanciers américains appellent «to be running hot»] et heurta un autre véhicule; le choc lui fut fatal. Récemment, à New York, on a pu assister à deux accidents d'ambulance mortels; dans les deux cas, les chauffeurs avaient roulé à toute vitesse pour aller porter secours aux malades. Le «registre des accidents d'ambulances» fait état de plusieurs véhicules de secours ayant, au final, eu besoin d'être secourus.
Rien ne symbolise mieux l'importance du temps dans la médecine d'urgence que l'ambulance qui trace sa voie, gyrophare allumé, sirène hurlante. On a parfois raison de penser que la vitesse est un atout: lorsqu'un patient fait un arrêt cardiaque, par exemple, il faut commencer la réanimation cardio-respiratoire le plus tôt possible; les chances de survie dépendent pour beaucoup du temps de réaction. Mais dans beaucoup d'autres cas, le temps (on parle ici de minutes) joue un rôle moins déterminant qu'on a pu le penser.
Prenez «l'heure d'or», un concept de médecine d'urgence, si célèbre et si reconnu que la télévision britannique en a même fait le titre d'une série médicale. La théorie de l'heure d'or veut que les patients gravement blessés aient beaucoup plus de chances de survivre s'ils arrivent à l'hôpital dans l'heure qui suit leur accident. Sur le papier, cette théorie semble tenir la route: si vous souffrez d'une hémorragie interne, le chirurgien doit pouvoir vous traiter le plus vite possible pour l'arrêter. Mais si l'heure d'or est devenue un dogme, il se trouve qu'aucune étude médicale sérieuse ne vient confirmer la validité de ce concept.
Vitesse et survie
Une récente étude parue dans les Annals of Emergency Medicine remet même en cause cette théorie pour ce qui est des patients atteints de blessures graves. Les auteurs ont étudié plus de 3.000 patients souffrant de traumatismes particuliers: chute de la tension artérielle due à une hémorragie, à une blessure à la tête ou à un problème respiratoire. A chaque fois, ils ont noté à quel moment les secours avaient été alertés. Ils ont comparé ces données avec l'état dans lequel les patients étaient sortis de l'hôpital. Résultat: le fait que les services de secours aient été appelés plus tôt n'augmentait pas les chances de survie de manière significative. Cette découverte est fascinante, et ce en partie parce que la question centrale -quelle est l'importance de la rapidité des soins avant l'arrivée à l'hôpital?- n'avait jamais donné lieu à une analyse aussi fine. D'autres études avaient tenté de mesurer le rôle que jouait la vitesse des ambulances dans la survie des patients, mais elles s'étaient heurtées à un problème de taille: les ambulanciers se comportant différemment suivant la gravité de la situation (vitesse de conduite, temps passé avec les patients), il était impossible de faire ressortir le rapport entre temps et survie. La nouvelle étude a rencontré les mêmes problèmes, mais les auteurs ont eu recours à plusieurs méthodes sophistiquées pour remédier à nombre d'entre eux; ce qui permet au lecteur de comprendre qu'en toute logique, quelques minutes de plus ou de moins ne condamnent ni ne sauvent les patients souffrant de graves traumatismes.
Quelles seront les conséquences de ces nouveaux résultats? Ils pourraient amener les ambulanciers à conduire plus prudemment. Les rédacteurs en chef de la revue qui a publié l'étude affirment ainsi que «pour les patients atteints de traumatismes, le protocole de transport habituel -gyrophare et sirène- (...) pourrait ne pas être justifié». Cette conclusion est en partie motivée par une prise de conscience croissante des dangers que représente une ambulance lancée à pleine vitesse. Les accidents sont relativement fréquents; le taux de mortalité des ambulanciers est presque trois fois supérieur à celui de l'employé américain moyen. Dans certaines régions, trois accidents d'ambulance sur quatre surviennent lorsque le véhicule roule à pleine vitesse; les sirènes et les gyrophares ne font pourtant gagner que très peu de temps. Et il y a plus grave: ces accidents font plusieurs victimes extérieures à l'ambulance (lorsque le véhicule fait une embardée et percute une voiture, ou qu'il fauche un malheureux piéton); leurs blessures sont en général très sérieuses.
Mais il serait faux, et irresponsable, de prétendre que le temps n'est pas un facteur d'importance dans le domaine des soins d'urgence. Il faut parfois réagir aussi vite que possible -pratiquer la méthode de Heimlich sur une personne en train de s'étouffer peut lui sauver la vie, tout comme les chocs électriques chez les patients en arrêt cardiaque. Reste que les études les plus récentes et les plus approfondies laissent penser que certains aspects du transport de patients gravement atteints pourraient être plus importants que le facteur temps. Nous devrions donc tenter d'identifier les pratiques qui permettent de gagner quelques minutes, sans permettre pour autant de sauver des vies. C'est un point important, car on évalue la qualité de nombreuses sociétés d'ambulances privées en fonction de leur temps de réponse, ce qui pourrait encourager les ambulances à continuer à rouler à toute allure.
Il est peut-être temps de dire aux ambulanciers de ralentir et de se faire plus discret. Les organisations de professionnels des soins pré-hospitaliers y travaillent: des rapports (comme celui-ci, réalisé par la National Association of EMS Physician [Association nationale des professionnels de l'aide médicale urgente]) traduisent ce besoin de trouver un moyen de concilier vitesse et sécurité. Nous ne voulons pas que l'histoire d'Ashley se reproduise, mais nous ne voulons pas non plus que les ambulanciers mettent en danger leurs propres vies, celles de leurs patients et celles des autres -surtout maintenant que nous savons que la survie n'est pas toujours une question de minutes.
Zachary F. Meisel et Jesse M. Pines
Traduit par Jean-Clément Nau
Photo: Une ambulance arrive à l'hôpital de la Salpétrière à Paris, en 1997 au moment de l'accident qui a coûté la vie à Lady Di. Reuters. |
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seneque
Référent TEXTES

Sexe: 
Inscrit le: 14 Sep 2006
Messages: 2926
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Posté le:
23 Mai 2010, 15:53 |
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Salut,
Il manque un point essentiel dans cette analyse, quel type d'organisation :
"scoop and run" ou "stay and play" ?
L'étude aussi fine soit-elle n'a aucune valeur sans prendre cet élément en compte.
a+ |
_________________ Plutôt que de savoir ce qui a été fait, combien il vaux mieux chercher ce qu'il faut faire |
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engins-bspp
Vétéran

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Localisation: sur la planète terre ( et sur mars pendant les vacances)
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Posté le:
23 Mai 2010, 17:28 |
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moué bof...
dans le cas diania, j'ai vu un jour un reportage, il etait quand meme dit que si le conducteur smur avait bourré a la alain prost, il n'aurait fait que agraver l'état de la victime .. donc on ne peut pas vraiment lui en vouloir
puis elle aurait certainement aussi pu etre ou, aurait eu plus de chance de s'en sortir si elle avait porté sa ceinture de sécurité..
c'est bien beau de critiquer mais ils devraient TOUT critiquer, pas que ce qui les interese
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_________________ certains mettent comme signature leurs formations, moi je te fais juste perdre 10 secondes :-) |
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tails38
Passionné accro

Inscrit le: 16 Mai 2009
Messages: 1116
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Posté le:
23 Mai 2010, 20:12 |
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Je devrais l'imprimer et l'afficher dans mon CS ca en calmerai certain.....
ca permettrai aussi d'éviter de me faire traiter de lent quand je suis conducteur vsav... |
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Predator
Vétéran

Sexe: 
Inscrit le: 01 Juil 2006
Messages: 6144
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Posté le:
24 Mai 2010, 10:48 |
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Antoine41
Modérateur

Sexe: 
Inscrit le: 17 Fév 2006
Messages: 4379
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Posté le:
24 Mai 2010, 12:55 |
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Salut,
Tu nous amènes un super sujet Babou
Citation: | Selon les rapports, l'ambulance de Diana n'aurait dû mettre qu'entre cinq et dix minutes pour atteindre l'hôpital; elle en mit quarante.[...]il a donc conduit lentement pour «ne pas exposer la patiente à des chocs et à des heurts». [...]Diana aurait pu être sauvée si elle était arrivée aux urgences plus tôt. |
L'ambulance pouvait arriver au CH en 5 minutes en roulant vite et je suppose dans des conditions "normales" (a vide?????)
L'ambulance ne pouvait pas rouler vite du fait de l'état de la victime (les pavé de la capitale pour un polytrauma ça doit pas être gégé non?)
Conclusion : dans ce cas, me pas dire que l'ambulance pouvait sauver la victime en roulant vite et arriver en 5 minutes au CH...ce n'est pas comparable...
Cet article, bien que partant d'un très bon sujet et ayant de bon arguments, est malheureusement mal cousu...
...cependant il lève un lièvre sur la conduite "cow-boy" très intéressant...
A+
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_________________ Un forum c'est comme une boîte de chocolat : on ne sait jamais sur quel Modo on va tomber! |
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sebdf68
Passionné

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Messages: 372
Localisation: haut-rhin
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Posté le:
24 Mai 2010, 22:00 |
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Une question qui m'est venu en lisant l'article, mais est ce que ce n'est pas déja le cas...?
dans l'article, il est parlé de la vitesse des véhicules, et il est dit que dans certains cas c'est important de pouvoir aller vite. et dans d'autres nettement moins.
IL est dit que les quelques études qui ont tenté de trouver un réponse n'ont pu le faire correctement car, les ambulancier d'eux même font un choix de vitesse selon les interventions...
Donc les ambulanciers applique déjà ceux qui est dit à la fin. |
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JANO
Passionné

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Inscrit le: 07 Avr 2008
Messages: 467
Localisation: aire sur la lys
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Posté le:
26 Mai 2010, 13:58 |
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une chose est certaine , je ne prendrais pas de risques pour une fracture du bras !! une minute de plus et le bras ne sera pas plus cassé qu a l appel!! 2ème point, as tu déja calculé le temps qu il était possible de gagner sur la route??? c est infime!!! et le jeu ne vaut pas la chandelle si on calcule le risque de ne pouvoir éviter un gamin qui se débusque de derrière une voiture.... 3ème point: le transport n est en aucun cas une course de vitesse(sauf avis médical)!! le modèle anglo saxon est particulier car on emmène le plus rapidement possible a l hopital puis on soigne ; en france on soigne, on stabilise et on transporte je ne sais pas si il y a des statistiques qui définissent que l un est mieux que l autre mais .... dernier point : si on savait plus souvent courir dans la caserne afin de prendre le départ, on aurait vite gagné 2 minutes par contre a rouler comme des cinglés, on a vite fait d en perdre 5!!! a méditer.... |
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Firefighter35740
Passionné

Sexe: 
Inscrit le: 18 Oct 2007
Messages: 366
Localisation: West Midlands, GB
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Posté le:
26 Mai 2010, 14:36 |
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Salut,
Un petit HS
JANO a écrit: | ..... le modèle anglo saxon est particulier car on emmène le plus rapidement possible a l hopital puis on soigne ; en france on soigne, on stabilise et on transporte je ne sais pas si il y a des statistiques qui définissent que l un est mieux que l autre mais .... |
Je serais d'avis de dire que le modèle Français est particulier mais bon.
Sinon je reprends u peu le sujet, la en ce moment je suis en attente des mes résultats de tests pour intégrée les paramedics en GB. Du coup je me suis pas mal renseigner sur leur méthodes de travail et il faut savoir qu'en France on a un gros cliché sue leurs façons de faire avec le "scoop and run".
Aujourd'hui en GB les paramedics sont de plus en plus amenés a ne pas transporter au CH. J'explique un peu, si ils peuvent soigner sur place et éviter un transport il le font par exemple pour une plaie simple qui a besoin de 3 ou 4 points de suture un ECP le fera a domicile, ça évite de transporter au CH et d'engorger le SAU pour de la bobologie.
Autre chose d'intéressant et la je rejoins vraiment le sujet les british ont trois catégories de intervention les CAT A, CAT B et CAT C. Par rapport a ces catégories qui sont établies lors de la prise d'alerte ils ont des délais d'intervention différents respectivement 8min, 19min et 30min.
Une CAT A et CAT B c'est gyros et deux tons pour rendre sur les lieux, alors qu'un CAT C c'est tout éteint. Ca evite les accident pour aller faire de la bobologie tel qu'une entorse de cheville a domicile.
De plus lors du transport CH si y a pas d'urgence ils transporteront tout éteint une fois de plus ça évite de prendre des risques pour de la bobologie.
Par contre c'est vrai que pour de la bonne grosse traumato et les vrais urgences médicales ils ne vont pas trainer sur place étant donné que ils vont stabiliser le patient vite fait et bien fait et ensuite transporter sans perdre de temps.
A plus Neal |
_________________ Kouign amann 1, Lait Ribot 1, Breizh Cola 3 et Beurre Salé 5 |
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tails38
Passionné accro

Inscrit le: 16 Mai 2009
Messages: 1116
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Posté le:
26 Mai 2010, 15:04 |
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C'est le principe des carences AP on l'ont doit adopter une conduite non urgente donc pas de gyro ni de deux tons alors que sur cette meme intervention l'AP en aurait eu le droit  |
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JANO
Passionné

Sexe: 
Inscrit le: 07 Avr 2008
Messages: 467
Localisation: aire sur la lys
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Posté le:
26 Mai 2010, 15:21 |
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[quote="Firefighter35740"]Salut,
Un petit HS
[quote="JANO"]..... le modèle anglo saxon est particulier car on emmène le plus rapidement possible a l hopital puis on soigne ; en france on soigne, on stabilise et on transporte je ne sais pas si il y a des statistiques qui définissent que l un est mieux que l autre mais .... [/quote]
Je serais d'avis de dire que le modèle Français est particulier mais bon.
Sinon je reprends u peu le sujet, la en ce moment je suis en attente des mes résultats de tests pour intégrée les paramedics en GB. Du coup je me suis pas mal renseigner sur leur méthodes de travail et il faut savoir qu'en France on a un gros cliché sue leurs façons de faire avec le "scoop and run".
Aujourd'hui en GB les paramedics sont de plus en plus amenés a ne pas transporter au CH. J'explique un peu, si ils peuvent soigner sur place et éviter un transport il le font par exemple pour une plaie simple qui a besoin de 3 ou 4 points de suture un ECP le fera a domicile, ça évite de transporter au CH et d'engorger le SAU pour de la bobologie.
Autre chose d'intéressant et la je rejoins vraiment le sujet les british ont trois catégories de intervention les CAT A, CAT B et CAT C. Par rapport a ces catégories qui sont établies lors de la prise d'alerte ils ont des délais d'intervention différents respectivement 8min, 19min et 30min.
Une CAT A et CAT B c'est gyros et deux tons pour rendre sur les lieux, alors qu'un CAT C c'est tout éteint. Ca evite les accident pour aller faire de la bobologie tel qu'une entorse de cheville a domicile.
De plus lors du transport CH si y a pas d'urgence ils transporteront tout éteint une fois de plus ça évite de prendre des risques pour de la bobologie.
Par contre c'est vrai que pour de la bonne grosse traumato et les vrais urgences médicales ils ne vont pas trainer sur place étant donné que ils vont stabiliser le patient vite fait et bien fait et ensuite transporter sans perdre de temps.
attention!!! je n ai apporté aucune critique a ce système!! j oserai dire que je ne le connais pas et ton explication a éclairé mes lumières !! cela a lair pas mal du tout !! je voullais simplement ne pas faire l apanage de la vitesse a mauvais escient!!! un sujet total sur les paramedics serait pas mal en tout cas!!!
A plus Neal[/quote] |
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Firefighter35740
Passionné

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Inscrit le: 18 Oct 2007
Messages: 366
Localisation: West Midlands, GB
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Posté le:
28 Mai 2010, 17:02 |
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Salut Jano,
Je ne l'ai pas pris pour une critique du système, et éclairer un peu les lumières de chacun était un peu le but de mon post.
Un sujet sur les paramedics pourquoi pas, ça ferait un bout de taf mais ça pourrait etre intéressant.
Sinon pour la vitesse, que cela soit sur la route ou sur les lieux de l'inter je pense que il y a des moments où oui il faut de se tirer les doigts du *** et faire du vite fait bien fait. Et je pense aussi qui il y a des moments ou ça ne sert a rien de courir!
Perso je pense qu'on utilise bien de trop les gyros et deux tons, quand je vois des VTUs décaler gyros deux tons pour un apidé ça me fait doucement rigoler! Le nid il est pas a 5 min près! Pareille pour la bobologie qu'on fait avec les VSAVs perso je transporterai bien tout éteint.
Les gyros deux tons devraient être utilisés pour se rendre sur les lieux des inters SAP, puis si ça urge on les met pour aller au CH sinon on roule tout éteint en respectant le code de la route.
Aussi a force de s'en servir on les banalisent et les autres usagers de la route font moins gaffe. C'est un peu comme les antibiotiques, a force d'en prendre ça ne sert plus a grand chose ou alors il faut en prendre des plus puissants.
Neal |
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Max68
Passionné accro

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Posté le:
28 Mai 2010, 17:27 |
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Firefighter35740 a écrit: |
Perso je pense qu'on utilise bien de trop les gyros et deux tons, quand je vois des VTUs décaler gyros deux tons pour un apidé ça me fait doucement rigoler! Le nid il est pas a 5 min près! Pareille pour la bobologie qu'on fait avec les VSAVs perso je transporterai bien tout éteint.
Les gyros deux tons devraient être utilisés pour se rendre sur les lieux des inters SAP, puis si ça urge on les met pour aller au CH sinon on roule tout éteint en respectant le code de la route. |
100% d'accord
Firefighter35740 a écrit: |
Aussi a force de s'en servir on les banalisent et les autres usagers de la route font moins gaffe. C'est un peu comme les antibiotiques, a force d'en prendre ça ne sert plus a grand chose ou alors il faut en prendre des plus puissants.
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200% d'accord!!!
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lecreux83
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Posté le:
30 Mai 2010, 11:00 |
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OUI pour le fait de partir sur certaines inter sans le gyro deux tons,NON pour le fait de transporter sur un CH sans le gyro deux tons même de la bobologie ou de la carence de privé,chez moi en saison il nous fodrait presque deux heures de route pour transporter sur le CH le plus proche qui est a moins de 15 km. |
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Firefighter35740
Passionné

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Posté le:
30 Mai 2010, 12:22 |
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Je comprends ce que tu veux dire pour avoir fait de la saison sur la cote atlantique. Et nous on a 30km pour arriver au CH donc au retour des plages c'est bien le bordel aussi!
Mais il y a d'autres moyens, transport sur cabinet médical, la famille qui peux transporter (d'ailleurs moi je me suis déjà casser des os et je n'ai jamais été transporté par les collègues), on pourrait également soigner sur place un peu plus?
Bref il y des alternatives au transport CH avec les gyros et deux-tons allumés! |
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