jackfirefighter63
Passionné accro
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 Posté le:
10 Sep 2013, 19:42 |
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Bonsoir. Tiens, c'est pas dans une cité cette fois ci...  Mais...Mais la violence envers les services de secours se banalise ?! Effrayant... 
| Citation: | Ce type d'incident se passe d'habitude dans les grandes villes de l'Hexagone. Mais cette fois, l'agression d'un sapeur-pompier en exercice s'est déroulée place Foch, à Arras, vendredi 30 août, peu après 23 heures.
Le caporal-chef blessé a une incapacité temporaire de travail jusqu'au 11 septembre.
Secourir, apporter les premiers soins, telles sont les missions des sapeurs-pompiers. Cela n'empêche pas qu'ils soient pris à partie, ou pire encore, agressés. Vendredi 30 août, une ambulance avec trois sapeurs-pompiers à son bord est envoyée rue Ronville, pour secourir « une personne de sexe masculin inconsciente mais qui respire ». Sur place, ils ne trouvent personne.
Ils recontactent le centre de traitement d'appels, qui les informent que la victime s'est déplacée place Foch, la place se trouvant face à la gare arrageoise. « On a trouvé un homme déambulant, pieds nus, qui titubait fortement », se souvient l'un des sapeurs-pompiers arrageois présents. Une fois l'homme dans l'ambulance, deux individus s'approchent, « l'air énervé, à la limite de monter dans le camion. » Ils disent chercher « un pote », mais ce n'est finalement pas l'homme allongé dans l'ambulance. « Je les ai remercié de leur aide, et je leur ai dit qu'ils pouvaient y aller. » Et c'est là que la situation s'envenime.
« Un cas isolé »
Le sapeur-pompier reçoit un premier jet d'insultes et les deux hommes se font plus insistant. « J'ai dû mettre la main entre eux et moi, pour mettre une distance de sécurité. J'ai entendu du bruit derrière moi, et le temps que je me retourne, une bande est sortie de derrière la fontaine en gesticulant. » Regardant à nouveau vers les deux individus, il se prend un coup de canette en verre au visage. Le choc est tellement violent que sous l'impact une de ses dents cède. S'en suit une bagarre au cours de laquelle les six individus et lui se retrouvent au sol. Il est roué de coups. « Mais je n'ai pas d'hématomes et je n'ai pas saigné », précise le caporal-chef. Tandis que l'un de ses co-équipiers le dégage, l'autre prévient le Codis, et demande l'intervention urgente de la police. Des témoins se trouvant aux terrasses des restaurants face à la gare assistent à l'agression et interviennent à leur tour pour aider les sapeurs-pompiers, mais à l'arrivée des forces de l'ordre, les assaillants se sont éparpillés. « Ils ont disparus comme une volée de moineau, et quand la brigade anti-criminalité est arrivée, impossible de les retrouver ». Blessé, le caporal-chef est conduit au centre hospitalier d'Arras. « C'est allé très très vite, mais clairement, ces gens-là avaient envie d'en découdre ». Il a ensuite porté plainte. Il a pu décrire ses agresseurs, mais ils ne semblaient pas connus des services de police. Lundi 2 septembre, le commandant Bayot portait lui aussi plainte contre X au nom du directeur départemental. « C'est un cas isolé soulignait-il. Enfin, je l'espère ».
Le caporal-chef blessé lors de l'agression peut, comme ses deux autres collègues, bénéficier d'un suivi avec la psychologue du service départemental. Ils bénéficient également de l'aide du service juridique. Le caporal-chef reprendra du service le 12 septembre. « Je m'en remets bien, reconnaissait-il trois jours après. Mais on n'est pas préparé à ça, on n'est pas là pour ça. »
Aurélie DELFORGE
« C'est allé très très vite, mais clairement, ces gens-là avaient envie d'en découdre. »
L'Avenir de l'Artois |
source: http://www.lavenirdelartois.fr/actualite/Faits_divers/Faits_divers/2013/09/09/article_un_sapeur_pompier_roue_de_coups_par_six.shtml
Prompt rétablissement au collègue.
Amicalement, hugo  |
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sdf 30
Passionné accro
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| Posté le:
11 Sep 2013, 08:59 |
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La notion de "cas isolé" apparait souvent dans les articles relatant les faits divers. Mais les petits ruisseaux faisant les grandes rivières...
Autre morceau choisi :
"Ce type d'incident se passe d'habitude dans les grandes villes de l'Hexagone. Mais cette fois, l'agression d'un sapeur-pompier en exercice s'est déroulée place Foch, à Arras, vendredi 30 août, peu après 23 heures."
Arras n'est pas non plus un bourg ou un hameau. Et pour ce qui est du centre ville, il y a longtemps que les agressions ne sont plus limitées aux quartiers ou cités sensibles. J'ai l'impression qu'à chaque nouvelle agression on fait des découvertes, comme si les précédentes n'avaient jamais eu lieu. |
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