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Predator
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Posté le:
22 Nov 2007, 20:12 |
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NANTERRE, 14 sept 2007 (AFP) - La propriétaire et les deux locataires de la chambre de bonne dans laquelle cinq pompiers avaient trouvé la mort dans un incendie en 2002 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) ont été renvoyés en correctionnelle pour "homicide involontaire", ont indiqué vendredi des sources judiciaires.
L'information, parue vendredi dans le Parisien, a été confirmée par le cabinet de l'avocate de la propriétaire, Me Michèle Arnold.
Le parquet de Nanterre a de son côté précisé à l'AFP qu'"une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel" avait été rendue en août.
Pour la propriétaire, l'"homicide involontaire" se rapporte à l'installation électrique de la chambre de bonne qui ne répondait plus aux normes de sécurité et avait subi des modifications non conformes, les plombs ayant été remplacés par du fil de cuivre.
Les locataires se voient pour leur part reprocher d'avoir branché une multitude d'appareils sur une prise ne pouvant supporter qu'un "rasoir ou un sèche-cheveux".
La propriétaire, âgée de 58 ans, est aussi poursuivie pour "aide au séjour irrégulier", car elle louait la chambre de bonne sans bail, à un père et sa fille polonais, titulaires d'un visa touristique et qui travaillaient au noir.
Le 14 septembre 2002, cinq pompiers de la caserne Champerret de Paris, âgés de 22 à 27 ans, avaient trouvé la mort dans l'intervention, au septième étage de l'immeuble, provoquant un émoi national.
Les experts de la police scientifique ont conclu à un incendie dû au court-circuit d'un téléviseur, sans doute provoqué par de l'eau venant de vêtements séchant au-dessus ou par leur chute sur l'appareil.
Des gaz de combustion s'étaient alors dégagés en très grande quantité dans la pièce exiguë et close, en l'absence des locataires.
En enfonçant la porte, les pompiers avaient apporté de l'oxygène au feu qui couvait, provoquant un phénomène appelé "flash-over", une boule de feu à 1200°C, qui avait parcouru les couloirs des sixième et septième étages avant de sortir par une fenêtre.
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http://www.pompiers.fr/index.php?id=12068#13524[/quote] |
_________________ PFG1, PFG2 |
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pierrow
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Posté le:
22 Nov 2007, 22:19 |
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joebar78740 a écrit: | Citation: |
locataires.
En enfonçant la porte, les pompiers avaient apporté de l'oxygène au feu qui couvait, provoquant un phénomène appelé "flash-over", une boule de feu à 1200°C, qui avait parcouru les couloirs des sixième et septième étages avant de sortir par une fenêtre.
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http://www.pompiers.fr/index.php?id=12068#13524 | [/quote]
c'est pas plutôt un backdraft?
...
Un grand respect pour les jeunes Mort au feu
Eh ben...pas top la proprio !
A++ |
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Predator
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Posté le:
07 Avr 2009, 18:56 |
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La propriétaire en appel
. En 2002, l'incendie d'une chambre de bonne qu'elle
louait avait provoqué la mort de cinq pompiers. Son
procès en appel s'est ouvert lundi.
. En première instance elle avait été condamnée à deux
ans de prison avec sursis et plus de 700.000 euros de
dommages et intérêts.
F.B - le 06/04/2009 - 17h00
Le 14 septembre 2002, un incendie dans un immeuble de Neuilly sur seine coûtait la vie à cinq pompiers âgés de 22 à 27 ans,
provoquant un large émoi dans l'opinion. Le feu avait pris dans une petite pièce où les fils de cuivre des fusibles avaient été
remplacés par des fils de plomb, ce qui avait empêché le courant de sauter. Le feu s'était alors propagé aux matériaux
combustibles voisins. Arrivés sur les lieux, les cinq pompiers avaient été emportés par un "embrasement généralisé éclair", un
phénomène provoqué par l'accumulation de chaleur dans la chambre.
La propriétaire du lieu, avait été condamnée en première instance pour la non-conformité de son installation électrique, qui
n'avait pas été rénovée depuis 1981, à deux ans de prison avec sursis et plus de 700.000 euros de dommages et intérêts. Les
deux locataires, un Polonais et sa fille arrivés en France en 2002, avaient été relaxés de l'accusation d'homicide involontaire.
Les deux occupants de la chambre s'étaient vu reprocher d'avoir branché une multitude d'appareils (bouilloire, radio-réveil,
plaques chauffantes, télévision, décodeur, ventilateur) alors que l'installation ne pouvait supporter qu'un rasoir électrique ou un
sèche-cheveux.
Mme Dominique de Gallard Terraube, avait fait appel de sa condamnation ainsi que les parties civiles. Le parquet de Nanterre
avait donc introduit un appel incident avec pour effet de saisir la cour d'appel de Versailles sur l'ensemble du dossier. Les
deux occupants de la chambre et la propriétaire se retrouveront donc tous les trois devant la cour d'appel de Versailles lundi.
Le procès commencera à 14H00 devant la 7e chambre de la cour d'appel de Versailles.
lci.fr |
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Predator
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Posté le:
10 Avr 2009, 22:27 |
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Citation: | Incendie Neuilly: 2 ans avec sursis requis
AFP
08/04/2009
L'avocate générale de la cour d'appel de Versailles a requis aujourd'hui "la confirmation de la décision du premier juge", soit deux ans de prison avec sursis pour la propriétaire d'une chambre de bonne de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), où un incendie avait entraîné la mort de cinq pompiers en 2002.
Nathalie Foy, l'avocate générale, s'est également déclarée "opposée à la requête de dispense d'inscription au casier judiciaire".
Dominique de Galard de Terraube, 60 ans, la propriétaire qui louait la chambre à deux Polonais était également jugée pour "aide au séjour irrégulier" puisqu'au moment des faits la Pologne n'était pas encore membre de l'Union européenne.
Les deux occupants de la chambre, Waldemar Wojcik, 51 ans et sa fille Ewa Wojcik, 28 ans, avaient été relaxé pénalement en première instance. Ils pourraient être reconnus responsables civilement.
La propriétaire de la chambre, un médecin de la fonction publique, louait sa pièce de 9 m2 à Neuilly-sur-Seine à Waldemar Wojcik en situation irrégulière, et sa fille Ewa pour 220 euros par mois. Le 14 septembre 2002, un incendie s'était déclaré.
Arrivés sur les lieux, les cinq pompiers de la caserne de Champerret (Hauts-de-Seine) avaient été emportés par un "embrasement généralisé éclair", un phénomène provoqué par l'accumulation de chaleur dans la pièce exiguë créant une "boule de chaleur".
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engins-bspp
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Posté le:
10 Avr 2009, 23:09 |
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CHAMPERRET dans les hauts de seine?? tiens c'est nouveau ? ce matin encore c'etait dans paris 17 eme......
sont top a l'AFP
l'avocate generale a tout a fait raison, ca merite bien un casier judiciaire...
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