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Article publié par Ouest France le 19 avril 2008.

Profession : pompier, chef de groupe

Reportage. A Fontenay-le-Comte, des pompiers apprennent à diriger plusieurs équipes en intervention. Exercice grandeur nature à SBLF, une usine à bois, en feu.

17 h 25, jeudi, branle-bas de combat à Fontenay-le-Comte. Une machine vient de prendre feu à SBLF, une usine qui fabrique du parquet et des planchers pour les semi-remorques. 600 m3 de bois sont stockés dans un hangar de 5 000 m2 : le risque de propagation est important. Les pompiers arrivent rapidement sur les lieux.

Le scénario est bien ficelé. Brûlant de réalité. Sauf qu'il n'y a pas de flammes. Que la fumée qui s'échappe est froide, comme celle diffusée en discothèque. Qu'il s'agit d'une fiction. Ou plutôt d'un exercice grandeur nature. La dizaine de pompiers présents, tous chefs d'agré incendie (responsable d'un véhicule), sont ici en formation pour devenir chef de groupe (1). Un grade qui permet de commander quatre véhicules (quatre équipes). Ce pompier est aussi responsable d'une large zone d'interventions. La Vendée en compte cinq.

Une multitude d'actions à effectuer simultanément

Cet après-midi, l'adjudant Bruno Fouquet, du centre de secours de Luçon, est sur le grill. C'est la première fois qu'il passe cet examen. C'est son deuxième « commandement » seulement (la formation en compte six). Au pas de course, sous la pluie et le vent, il fait le tour du bâtiment. Tente d'analyser les risques. Dispatche ses « hommes ». Fait vérifier par la grande échelle que les flammes ne lèchent pas le toit métallique, évacue les neuf salariés présents. Renseigne sa hiérarchie et appelle les renforts nécessaires.

L'exercice est stressant. Il y a beaucoup de renseignements à donner, d'actions à effectuer, quasi simultanément et dans un ordre déterminé. Le candidat hésite, met (trop) de temps à réagir. Commet des erreurs. Comme d'attendre 12 minutes pour faire couper l'électricité et de ne pas faire refroidir la structure métallique. Sous l'effet de la chaleur, elle pourrait pourtant s'effondrer.

17 h 40. Débarque la presse. Un autre paramètre à gérer. Le pompier devient « officier » de communication, un rôle peu ordinaire. Il faut répondre aux questions, sans tout divulguer. Un pompier a été électrisé. Il est grièvement blessé. Sa famille doit être prévenue avant les médias. Règle de base. Trop tard. L'apprenti chef de groupe a transmis le message. La journaliste sera vite priée de garder l'information confidentielle. Par respect pour la victime.

17 h 55. Feu éteint. Fin de l'exercice. L'heure du débriefing. « C'était oppressant, analyse à chaud le candidat Bruno Fouquet. Je n'ai pas encore tous les réflexes. A mon avis, il faut plusieurs années pour les acquérir. » Patrick Magry, du Codis 85 (centre de secours départemental) et responsable du stage se veut rassurant. « C'est important de faire ces erreurs en manoeuvre pour ne pas les reproduire en intervention. Ce qui était difficile aujourd'hui, c'est qu'il n'y avait pas de « vraies » flammes. Le candidat aurait sans doute eu une image différente de la situation si cela avait été le cas. »

Marie LAUDOUAR.

(1) Neuf Vendéens et une personne du Loiret.

olivier1973 a écrit:

Un grade qui permet de commander quatre véhicules (quatre équipes).

Salut je dirais plutot une fonction qui perment de commander quatre véhicules à la place d'un grade Big_sourire

dom49bspp a écrit:

olivier1973 a écrit:

Un grade qui permet de commander quatre véhicules (quatre équipes).

Salut je dirais plutot une fonction qui perment de commander quatre véhicules à la place d'un grade Big_sourire

olivier1973 a écrit, olivier1973 a écrit... C'est pas moi qui ai écrit ça, c'est Marie, la journaliste de Ouest France !! Big_sourire

Oh Marie, si tu savais ...... Big_sourire

elle est mignonne au moins Marie ? smile_gene

Mon chef de centre!!!
***********************Niveau Chef j'ai pas vu mieux encore donc ils peuvent bien apprendre de lui.

Et bon on sait bien que: Langage technique et rigueur des propos ne sont pas les habitudes des journalistes, ils veulent juste avoir deux ou trois mots pour impressionner le lecteur et ensuite qu'il comprenne pourquoi l'article est écrit.
(Désolé Marie pour la description du métier mais c'est pas faux ) Wink