dom49bspp
Vétéran
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Posté le:
30 Déc 2010, 10:09 |
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Benoit Barré fut l'un des pompiers qui, fin septembre, est intervenu lors de l'incendie de l'immeuble, rue Eugène-Delacroix : « J'avais rarement vu un feu d'appartement aussi violent, se souvient-il aujourd'hui. En pleine nuit, il y aurait eu des morts. »
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Benoit Barré était aux commandes de la grande échelle lors de l'incendie, en septembre, de l'immeuble, rue Eugène-Delacroix.
Ce lundi 27 septembre, à 13 h, Benoit Barré déjeune tranquillement quand on l'appelle. Un immeuble est en feu, rue Eugène-Delacroix. Les secondes sont comptées. Cinq minutes plus tard, « peut-être moins », il arrive sur les lieux avec ses collègues pompiers, à bord de la grande échelle.
Devant lui, de grosses flammes, de la fumée noire, des gens affolés sur des balcons... Dont cette mère avec ce nourrisson et ses deux autres enfants. Garder son sang-froid, analyser la situation, agir à la fois calmement et rapidement, comme il dit. Des vies sont en jeu... C'est lui qui dirige la grande échelle qui permettra de descendre ceux qui, là-haut, crient et s'impatientent. Pas de chance, la nacelle se bloque. Il réussit à la débloquer.
« Après, j'étais vidé »
Un gros quart d'heure plus tard, après « cinq à six allers et retours » de grande échelle, les onze personnes sont descendues. Saines et sauves. Devoir accompli pour Benoit Barré. « Après, j'étais vidé. » Vidé mais heureux. Et, suppose-t-on, fier de ces quelques mots de son directeur départemental : « Cette opération aurait pu rapidement tourner au drame sans votre intervention et celle de vos collègues. [...] Je tiens à vous féliciter pour cette action qui [...] a permis de sauver des vies. »
« On ne fait pas ce métier pour la gloire, précise-t-il, mais pour aider des gens. » Ce sapeur-pompier, âgé de 37 ans, sait de quoi il parle. Voilà treize ans, un jour où il prenait des cours de conduite de moto, une voiture pique du nez, sous ses yeux, dans un canal. Ni une, ni deux, il lâche la moto, plonge, rentre par le coffre qui s'est ouvert sous le choc, coupe la ceinture avec son couteau, et sort la victime. Le moniteur d'auto-école n'en reviendrait toujours pas.
« Quand tu es pompier, il faut prendre beaucoup sur soi, raconte-t-il. La plupart ne le disent pas mais tu emmagasines les problèmes des autres. Des gens écrasés par des trains et des voitures..., à la longue, ça peut être dur. Le plus terrible, ce sont les enfants, un massage cardiaque sur un nourrisson avec la famille qui crie, qui ne peut compter que sur nous... Il faut trouver les mots justes auprès des parents. Tu n'es pas préparé à ça. » Il s'arrête et dit : « C'est sûr, je ne raconte pas tout quand je rentre à la maison. »
Jean-François MARTIN. Ouest-France
lien de l article sur ce feu http://www.forum-pompier.com/sujet31340.html |
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brembored
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Posté le:
02 Jan 2011, 21:55 |
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officermega2 a écrit: | C'est bien, mais il a (correctement) fait son boulot... Je pense que ce qu'il a fait est arrivé à pas mal d'echeliers sur ce forum et ailleurs... |
Yes, mais ça change quand même des articles de presse où ça jase sur le délai d'arrivée, sur le boulot fourni, etc
ça fait toujours plaisir... |
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