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Modérateur Sexe: Inscrit le: 25 Fév 2006 Messages: 8327

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Le feu a détruit ou endommagé onze cuves de la société Brenntag, classée Seveso 2, « sans impact environnemental significatif »

« On voyait des flammes de trente ou quarante mètres de haut, avec de la fumée noire, on ne sait pas si on va être évacués ». A l’entrée du camp de gens du voyage implanté le long de l’avenue du Progrès, dans la zone industrielle de Chassieu, la rue est barrée par les gendarmes. Deux jeunes gens du camp s’inquiètent un peu de ce périmètre de sécurité mis en place autour de la société Brenntag, située huit cents mètres plus loin. Mais, à ce moment, la situation est sous contrôle, l’incendie maîtrisé. Des dizaines de gyrophares brillent dans la nuit et, sur le site classé Séveso 2, la tension est un peu retombée Car l’incendie, d’origine encore inconnue, qui s’est déclaré vers 19 h 30 a nécessité l’activation par le préfet du plan particulier d’intervention (PPI). « On a préféré dès le départ prendre un maximum de précautions », a indiqué hier soir sur les lieux de l’incendie le préfet délégué pour la défense et la sécurité Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts. Sur un emplacement de 50 mètres par 20 sont alignées quatre rangées de sept cuves de 50 m 3, contenant notamment de la soude, du chlore, de l’alcali, du formol, des acides et des solvants. Du fait d’un risque d’émanations toxiques, le périmètre a été aussitôt bouclé, sur un rayon de 400 mètres d’abord, qui a ensuite été doublé. A cette heure, les entreprises de la zone industrielle étaient vides, à l’exception des agents de sécurité et de 100 à 150 personnes travaillant au démontage d’un salon à Eurexpo, tout près de Brenntag. Les clients d’un hôtel voisin ont été confinés et, grâce à des moyens très importants, les pompiers ont été maîtres du feu vers 21 h 30. « Il fallait empêcher la propagation des cuves vers le stockage extérieur », a indiqué le colonel Serge Delaigue, commandant du SDIS du Rhône. Cent deux pompiers et trente-quatre engins, dont deux groupes mousse ont été engagés au plus fort de l’intervention. Le lieutenant-colonel Pascal Meygret chef de la spécialité « Risques technologiques » a coordonné les opérations et, à titre préventif, les moyens mousse de la raffinerie de Feyzin ont été mobilisés, mais n’ont pas eu à intervenir. Les pompiers ont utilisé de l’eau, puis de la mousse pour étouffer les flammes et, selon les premières mesures réalisées sur l’eau de refroidissement récupérée dans le bac de rétention, le pH était neutre. Six cuves sont détruites, cinq fortement endommagées mais on ne déplore pas de victimes. Les gendarmes qui sont intervenus au tout début du sinistre ont été examinés par le Samu et, hier soir, la préfecture a indiqué qu’« aucun impact environnemental significatif n’a été relevé ». Une enquête est en cours pour identifier l’origine du feu et la gendarmerie, sous le commandement du colonel Xavier Guimard, commandant du groupement du Rhône, a fait les premières constatations.

Christine Mérigot

Quelqu'un connaît les moyens exacts engagés? J'ai pu voir au moins un FMOGP alimenté avec 3 lignes de 110, le nouveau DA en train de dévider, une LMR, etc.

Bye. smile_hello