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Posté le: 25 Jan 2006, 04:19

Les membres du Service de sécurité incendie de Montréal sont profondément consternés par la perte d’un de leur membre. En effet, le capitaine Marcel Marleau, de la caserne 14, groupe 1, est décédé en devoir plus tôt ce matin dans un violent incendie qui s’est déclaré au 12495, boulevard Langelier, à Montréal.

À 3 h 28 cette nuit, le Service de sécurité incendie de Montréal répondait à un appel pour une odeur suspecte au 12495, boulevard Langelier, à Montréal. Les premières unités arrivées sur les lieux n’ont constaté aucune fumée apparente à l’extérieur. Dans les minutes qui suivaient, un incendie a été découvert dans un appartement. Un incendie cinq alerte s’en est suivi. Plus de 125 pompiers ont tenté de maîtriser l’incendie qui a débuté au premier étage, où l’officier a malheureusement perdu la vie.

À la suite du tragique incident, la direction a décidé d’accueillir dans son Centre de formation les membres du service qui désirent s’y recueillir, fraterniser et obtenir de l’aide de psychologues. Les pompiers de la caserne à laquelle était rattaché le capitaine ont aussi reçu la visite des mêmes psychologues et on reçu le même support. Lors du même incident, un pompier a aussi été blessé. Il a rapidement été transporté à l’hopital Hotel-Dieu, où il été traité pour une brûlure au deuxième degré au visage et a quitté l’hôpital en milieu de matinée.

Entré au service en 1978, le capitaine Marleau était un pompier d’expérience qui a été promu au grade de capitaine en 2000 et décoré à plusieurs reprises pour avoir accompli un acte de bravoure au sein du service.

L’officier, âgé de 47 ans, laisse dans le deuil femme, enfants, amis, confrères et consoeurs. « En tant que directeur du Service de sécurité incendie, je désire exprimer mes plus sincères condoléances aux proches du capitaine Marcel Marleau ainsi qu’à tous ses confrères et consoeurs du service. Je désire aussi les assurer notre plus grand soutien dans ces moments, qui sont des plus difficiles », a déclaré monsieur Tremblay. Le maire de la Ville de Montréal, Gérald Tremblay, participait lui aussi à la conférence afin d’offrir ses condoléances à la suite de cette grande tragédie.

De plus amples informations seront diffusées au cours des prochains jours quant à la tenue des funérailles du capitaine Marcel Marleau.

Source : Service de sécurité incendie de Montréal
Division des communications et des relations avec les médias
Service de sécurité incendie de Montréal

plus de détails sur www.securiteincendie.com

Vétéran Sexe: Inscrit le: 18 Mar 2005 Messages: 8245

Je crois que son décès met fin a 15 ans de service sans aucun mort au Quebec. Ils en ont parlé aux informations en tout cas.

Merci pour ces precisions Quebec101.

Posté le: 25 Jan 2006, 10:11

bonjour

même si les kilomètres nous séparent, l'annonce du décès d'un soldat du feu ne laisse pas indifférent...

sincères condoléances à sa famille, ses collègues de la caserne 14 ainsi qu'à l'ensemble des pompiers de Montréal

bien confraternellement

Posté le: 25 Jan 2006, 10:12

condoléence au familles et amie c'est triste smile_pleure

Posté le: 25 Jan 2006, 13:38

c'est toujours moche de voir un collègue tomber

condoléances aux pompiers du Quebec

Posté le: 25 Jan 2006, 14:22

toute mes codoléences a ses amis , sa famille , ses collégue

Posté le: 25 Jan 2006, 16:28

pensée à toute la famille, collègues et pompiers du Quebec

Vétéran Sexe: Inscrit le: 15 Juin 2005 Messages: 4788

Mes condoleances a la famille, aux amis et aux collégues smile_peur

Vétéran Sexe: Inscrit le: 23 Juin 2005 Messages: 5942

Condoleances à la famille, aux amies et collegues... smile_pleure

Posté le: 25 Jan 2006, 16:35

toute mes condoleances aux proches de la victime
toute mes pensées vont pour le canada smile_transpire

Posté le: 25 Jan 2006, 18:20

Les circonstances de son déces sont maintenant connu, un feu, à priori presque éteint, a produit ce que l'on appel ici un flash-over , souvent les signes avant coureurs sont une chaleur intense, insoutenable accompagné de roll-over , donc une lueur de flammes au somet de la fumée. Le flash over est quand toute les surfaces combustibles d'une pièce s'enflamme spontanément. Le capitaine Marleau en a été victime.

Donc il ne faut jamais perdre à l'esprit ce type de phénomène, et toujours se tenir pret à évacuer.

Vétéran Sexe: Inscrit le: 15 Juin 2005 Messages: 4788

Arf

Vous avez des formations sur les accidents thermiques au Quebec ?

(pour des infos : http://www.flashover.fr)

Posté le: 25 Jan 2006, 18:33

biensur que nous avons des formations sur ce type d'incident , mais dans le cas du capitaine Marleau , ce qui est surprenant , il n'y avait pas les signes avant coureur de flash-over.puisque il semble qu'il ne portait pas la partie facial de sont masque respiratoire et qu'il communiquait en même temps avec l'opérateur de pompe .

Posté le: 30 Jan 2006, 14:01

Quebec101 a écrit:

biensur que nous avons des formations sur ce type d'incident , mais dans le cas du capitaine Marleau , ce qui est surprenant , il n'y avait pas les signes avant coureur de flash-over.puisque il semble qu'il ne portait pas la partie facial de sont masque respiratoire et qu'il communiquait en même temps avec l'opérateur de pompe .

Pas les signes parce que c'est pas un flashover. ça semble beaucoup plus s'apparenter à une smoke-explosion quasi parfaite.

Se faire tuer après des années de services dans de telles circonstances, ça prouve au moins une chose, c'est que de ce côté ci ou de l'autre côté de l'Atlantique, la formation a du pain sur la planche...

Des infos et discussions "techniques" sur ce sujet ont commencé sur flashover.fr

Amitiés
PIerre-Louis

Capitaine Marleau | Nouvelle hypothèse
Un geyser de feu!
Daniel Renaud
Le Journal de Montréal
02/02/2006 08h14

Le capitaine Marcel Marleau aurait été frappé de plein fouet par un véritable geyser de flammes sorti soudainement de l'un des murs de la pièce qu'il était en train d'explorer, selon une hypothèse qui circule de plus en plus dans les coulisses du Service de sécurité incendie.

Contrairement aux premières constatations, ce ne serait pas un flashover, ou embrasement généralisé, qui a tué le pompier le 21 janvier dans un triplex de la rue Langelier, a appris le Journal.

En arrivant sur les lieux, le capitaine Marleau et ses hommes ont effectué une vérification avec leurs détecteurs de gaz qui n'a rien révélé d'anormal.

Selon nos informations, le capitaine Marleau aurait ouvert la porte et constaté qu'un filet de fumée s'échappait du coussin d'un divan qui était appuyé sur un mur.

Véritable lance-flammes

Après avoir ouvert une fenêtre, il aurait voulu jeter le coussin à l'extérieur quand le feu aurait commencé à surgir du mur.

«Des tuyaux étaient branchés. Sur la radio, il a demandé si l'eau arrivait. Il l'a demandé une deuxième fois, sur un ton beaucoup plus insistant», raconte une source au SIM qui a requis l'anonymat.

Trop tard. Au même moment où, à l'extérieur, l'eau commençait à circuler dans les tuyaux, à l'intérieur, le capitaine Marleau aurait été mortellement frappé par une flamme intense qui s'échappait du mur.

«Cela a agi comme un canon ou un chalumeau. Le feu s'est mis à sortir du trou comme si c'était sous pression», affirme notre interlocuteur.

«Des pompiers sont arrivés avec des lances mais le feu était tellement fort qu'il repoussait l'eau», ajoute-t-il.

Un presto

À leur arrivée sur les lieux, une femme a raconté aux pompiers que les yeux lui piquaient et qu'elle sentait une odeur suspecte depuis plus d'une heure.

Le feu, qui serait d'origine électrique, aurait longtemps couvé dans les murs et les planchers de l'immeuble, causant une accumulation de fumée et de gaz chauds dans la structure et créant une pression.

Quand le capitaine Marleau a déplacé le coussin, les gaz et la fumée auraient jailli du mur, comme un presto, et se seraient enflammés au contact de l'air.