sdf 30
Passionné accro
Inscrit le: 31 Jan 2010
Messages: 1133
|
 Posté le:
08 Fév 2012, 19:33 |
  |
| La Provence a écrit: | 27 000 tonnes de bois sont parties en fumée sur ce site qui fabrique de la pâte à papier
Des tuyaux qui gèlent, des casques lézardés par la glace, un vent violent qui s'infiltre sous chaque centimètre de tissu, une température de -8° soit -15° ressentis : autant dire que les conditions d'intervention des sapeurs-pompiers sur le site de l'usine de fabrication de pâte à papier Fibre excellence hier à Tarascon étaient particulièrement difficiles. D'autant plus que le feu s'est déclaré à 5 h 30 pour des "raisons naturelles", pensent les gestionnaires du site et les pompiers. "L'origine du feu vient du stock d'écorces qui nous permet de fabriquer de l'électricité verte pour l'usine. S'il est conservé au sec, il n'y a pas de problème. Mais s'il pleut ou qu'il y a de l'humidité, cela fermente à l'intérieur, la température monte et cela peut s'enflammer", expliquait Patrick Sombret, directeur général de l'entreprise Fibre excellence, arrivé en urgence.
L'usine n'a pas été arrêtée mais son activité réduite a minima
"Le feu s'est d'abord déclaré sur un tas de copeaux d'environ 10 000 m³ mais la propagation s'est faite rapidement vers le sud et quelques broussailles à l'extérieur du site se sont enflammées. Nous avons maîtrisé tout cela rapidement mais le feu est ensuite remonté à contresens et la priorité était d'éviter la propagation vers le site", ajoutait le colonel des pompiers Jean-Louis Ferres. En accord avec lui, le sous-préfet Pierre Castoldi, la direction de Fibre excellence, le maire de Tarascon Charles Fabre et la DREAL, l'usine n'a pas été arrêtée mais son activité réduite a minima. "Les machines ne tournent qu'à 450 tonnes par jour, au lieu de 740 en moyenne. C'est le minimum mais si on arrête tout, on n'est pas sur de pouvoir redémarrer car l'usine crée sa propre énergie et si on ne chauffe plus, tout va geler", expliquait Pascal Ruff, directeur du site qui emploie 271 salariés.
L'incendie n'a rien de toxique et ne devrait pas avoir de répercussions, si ce n'est sur le trafic SNCF
L'objectif était donc d'éteindre l'incendie tout en préservant l'outil de travail. Mais tous s'attendaient à perdre le stock de bois touché, soit 27 000 tonnes de résineux de type pin, dont la disparition représente une perte pour l'entreprise évaluée entre 1 et 2 millions d'euros. Cependant, l'incendie n'a rien de toxique et ne devrait pas avoir de répercussions, si ce n'est sur le trafic SNCF. En effet, à cause des fumées et pour travailler dans de bonnes conditions, les voies toutes proches ont été fermées à la circulation si bien que les usagers ont dû emprunter des bus pour relier Avignon à Arles. Hier, en fin de journée, le feu était circonscrit et des véhicules de travaux publics avaient été réquisitionnés par la ville pour aider les pompiers à installer des pare-feu.
Reste que le combat pour éteindre l'incendie va être de longue haleine: la centaine de sapeurs-pompiers mobilisés hier, ainsi qu'une vingtaine de véhicules, pourrait rester sur place pendant une semaine.
--------------------------------------------------------------------------------
Qui va payer l'intervention des pompiers ?
Une bonne centaine de pompiers mobilisés pendant plusieurs jours, des dizaines de véhicules et le carburant qui va avec utilisés pour un seul et même site, des heures de travail d'affilée : tout ceci à un coût. Et il est légitime de se demander qui va le supporter. En 2009, un incendie du même genre avait également nécessité des moyens très importants. Mais, selon le directeur de Fibre Excellence (qui n'était pas propriétaire de l'usine à l'époque), ce n'est pas la collectivité publique qui a payé la facture, mais l'entreprise. "La dernière fois, il s'agissait d'une entreprise sous-traitante qui avait commis une erreur pendant des travaux de soudage. C'est donc l'entreprise responsable (et son assurance) qui avaient pris les frais à leur charge", indiquait hier Patrick Sombret, Directeur général. Mais qu'en sera-t-il cette fois, puisque l'origine du sinistre est liée à une combustion spontanée, qualifiée de naturelle ? La réponse, une fois l'urgence passée. |
Source : La Provence
Je suis un peu surpris par la 2ème partie de l'article où le journaliste se demande à qui adresser la facture de l'intervention. J'étais persuadé que les secours d'urgence étaient gratuits en France, hors pratique du ski sur les pistes des stations ??? Que dans le premier cas l'assurance du fautif rembourse la valeur du bois détruit, d'accord, mais en aucun cas il s'agit de rembouser le SDIS. |
|
|
